À l’orée des quarante ans de son mari, Marie se prépare à fêter ce moment. Elle est son épouse depuis vingt ans et tel que l’a souhaité son mari, elle est mère au foyer. Elle occupe ses journées à prendre soin de leurs filles, des jumelles, mais aussi à attendre que monsieur veuille bien daigner rentrer. Il faut dire que son côté volage n’aide pas à trouver rapidement le chemin de la tanière familiale. Sans compter son attitude quelque peu machiste. Marie réserve à son cher (pas si cher) et tendre (pas si tendre, non plus) époux, une surprise qu’il est loin d’imaginer après vingt ans de mariage, mais à laquelle avec un peu de réflexion il aurait dû se douter.

Mais, ce qui est certain, c’est qu’il ne risque pas d’oublier ni cette « fête » d’anniversaire ni celle qui en est à l’origine. Comme il est volage et infidèle, elle va lui donner tout le temps qu’il voudra pour s’adonner à sa passion : la cocufier ! Elle décide de prendre la poudre d’escampette pour une longue croisière de trois mois. Un joli cadeau pour lui, mais surtout pour elle.

Lors de l’embarquement, Marie rencontre Anne et Camille avec qui elle va se lier rapidement. Leurs différences tant de personnalité que de générations vont les amener à réapprendre peut-être l’essentiel ; vivre, non plus pour les autres, mais pour elles-mêmes en reprenant possession de leur estime personnelle. La première a la soixantaine assumée, et est nouvellement larguée, un poil dépressive et en tout cas suffisamment blessée pour décider de partir loin et assez longtemps pour digérer la rupture.

Quant à la seconde, à peine 25 ans, après avoir perdu 40 kilos, elle souhaite se faire plaisir en profitant de ce corps tout nouveau pour elle en se « tapant » un homme à chaque escale. À chaque escale, parce que la croisière est une croisière pour Célibataires, donc pas question de nouer des relations intimes au risque d’être débarqué du bateau.

Et ça ne rigole pas !

« Le premier jour du reste de ma vie », un roman empreint de légèreté !

Dans « Le premier jour du reste de ma vie », il s’agit plus d’un petit roman léger pour se détendre sans se prendre la tête avec en musique de fond les quelques références à Jean-Jacques Goldman. Un filet d’humour, quelques clichés qui aident à sourire et des chapitres courts évitent de transformer le plaisir en lassitude.

Virginie Grimaldi a réussi à rendre ses personnages attachants malgré leurs particularités, leurs personnalités et leurs différences. Ce n’est pas un livre qui demande à mettre en effervescence la réflexion, ce n’est pas son but premier, ni l’ultime d’ailleurs. L’intérêt est justement de passer un moment sympathique et agréable pour se détendre dans un style fluide et facile à lire. Pas de grands mots donc, mais est-ce nécessaire lorsque ce n’est pas ce que cherche le lecteur ?

Informations sur le livre : Titre : Le premier jour du reste de ma vie; Auteur : Virginie Grimaldi; Éditions : Le livre de Poche

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