Le monde des enfants étant bien différent, et ô combien plus complexe qu'il mérite d’être exploré dans article à part, nous nous intéresserons ici uniquement au sujet touchant les adultes. Dès la naissance du numérique, la lecture paraît avoir été quelque peu reléguée au second plan, sinon encore plus loin, dans les habitudes de certains. Néanmoins, soyons réalistes, ceux qui aiment lire ne se sont pas laissés happer par l’ère du numérique au détriment d’un bon livre, préférant répartir leur temps entre l’un et l’autre pour un grand nombre. Le constat est sans équivoque lorsqu’on côtoie les groupes de lecture, sur les réseaux sociaux en l’occurrence.

S’adonner à la lecture est avant toute chose une distraction à part entière, par conséquent elle doit provoquer chez le sujet un plaisir certain, et non être pratiquée dans un esprit d’obligation, auquel cas l’effet inverse sera pratiquement inévitable. C’est un moment où l’on se pose dans une détente absolue, où l’on ferme les portes du quotidien pour, en quelque sorte, partir en voyage. Cette plage de temps offre toutes les libertés pour des instants d’exception insoupçonnés. Dans cette idée, il va de soi que les œuvres choisies doivent avoir un intérêt garanti pour la personne. Ils doivent donc correspondre à ses goûts, mais pas seulement. Parfois, l’état d’esprit ne concède pas au lecteur « d'entrer » dans certains Livres.

Si l’on est triste, on privilégiera un ouvrage léger, drôle ou décalé, par exemple. Lorsqu’on n’accroche pas sur un titre précis, c’est souvent du fait que l’état d’esprit n’est pas en adéquation avec l’histoire, et pas toujours parce que le livre en question n’est pas bon. Revenir dessus à un autre moment permettra de l’apprécier, car la réceptivité sera plus en harmonie ou en tout cas plus en accord que précédemment.

Lire provoque un processus cérébral inconscient

Le processus qui vient ensuite est totalement inconscient chez la personne, car en s’adonnant à son plaisir, il va se produire toute une série d’actions cérébrales positives dont le lecteur n’a parfois même pas idée. L’imaginaire ouvre ses persiennes pour faire entrevoir les scènes, les paysages, les situations, les personnages, puis ressentir les émotions, les joies, les peines… Mais surtout, le cerveau se met en marche pour absorber et enregistrer la succession de mots dont le lecteur l’alimentera, de phrases, de locutions et autres tournures que contient le livre, ce qui conduit le liseur à enrichir son vocabulaire sans en avoir l’impression.

Il retiendra également l’orthographe, la grammaire, les conjugaisons, l’amenant à améliorer son niveau. Bien sûr, les résultats ne se constatent pas dès le premier ouvrage achevé et refermé, néanmoins avec le temps les portées seront visibles. Et bien entendu, à la longue, les lectures pourront être de plus en plus complexes puisque la compréhension aura acquis un degré supérieur. Lire est donc bénéfique pour tous et à tout point de vue, il faut juste se laisser aller au plaisir de la distraction !

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MB