Voici ici, le nouveau film de l'univers Disney et Marvel, réalisé par Ryan Coogler et intirulié Black Panther. On retrouve dans ce film, le personnage de T'Challa, ou encore la Panthère noire (de son nom français), suite aux événements de "Captain America: Civil War". On a donc ici un personnage qui devient le successeur du trône du Wakanda, ville extrêmement moderne mais aussi cachée des autres nations. Dès lors, Chadwick Boseman (interprète de la panthère noire) devra se confronter à Michael B. Jordan jouant le rôle de Killmonger. On découvre aussi dans ce film bien d'autres acteurs connus du grand public, tels que Martin Freeman, Andy Serkis ou Daniel Kaluuya.
Parmi les thèmes abordés dans ce film, on a par exemple la quête de soi, la question de la persécution des Afro-Américains aux Etats-Unis mais également la question de s'ouvrir ou non au monde.
L'aspect visuel remarquable de Black Panther
On a là un sujet qui a pu être énormément critiqué par les spectateurs des derniers films Marvel. Mais il convient de noter qu'avec Black Panther, on a une véritable bouffée d'air frais, car les tenues et les décors sont une excellente nouveauté. Tout d'abord s'agissant des costumes, c'est à Ruth E. Carter que l'on doit ce résultat. La clé de son succès ? C'est qu'elle s'est inspirée de plusieurs tribus africaines pour réaliser ses créations. Voilà pourquoi on a là un résultat très varié et très complet.
D'après moi, c'est cette variété qui permet d'obtenir une certaine originalité, ce qui était réellement nécessaire pour un univers tels que MCU qui commençait à manquer de diversification. D'ailleurs, il faut noter que son travail est tellement remarquable, qu'elle serait pressentie pour les Oscars de l'année 2019 s'agissant de la meilleur création de costume pour un film de super-héros.
Concernant le décor, on note que les plans sont très variés mais essentiellement issus du continent africain. Ce qui nous offre une vision nouvelle car c'est un contient peu représenté au cinéma. Cela nous amène donc à avoir des couchers de soleil magnifiques, mais aussi de splendides nuits étoilées. S'agissant des effets spéciaux, j'ai eu plusieurs fois l'impression de ressentir le fond vert dans quelques scènes, Mais c'est un défaut du film qui reste mineur.
Le visuel donne toute sa spécificité au film par rapport à d'autres films du MCU.
Des thématiques nouvelles dans Black Panther
Dans ce film, on semble apercevoir une volonté des studios Marvel d'offrir de la nouveauté. Car on traite de question faisant écho à l'actualité. On remarque cela avec la question de l'ouverture du Wakanda au monde, ce qui fait un parallèle avec les relations des Etats-Unis et le Mexique. Mais on évoque aussi la persécution des Afro-Américains, car cela constitue la première motivation de Killmonger, celui-ci cherchant à aider les hommes et femmes noirs qui font face à des injustices tout les jours.
Dans cette volonté de dénonciation, on peut donc percevoir cela, rien que par le casting.
En effet, celui-ci n'est composé que de deux acteurs blancs, et le reste met en scène des comédiens Afro-Américain. Ainsi, on a là une forme de modernisation, car certes, ce n'est pas le premier super-héros noir au Cinéma mais c'est l'un des seuls Africains, dans un film essentiellement composé d'acteurs noirs. S'agissant du continent africain, on a là une mise à l'honneur de ce continent. Toutefois, on ne nous montre pas une infime partie du mode de vie du continent et ses coutumes. Au contraire, ici, le film se déroule surtout dans pays fictif africain et aborde même la question du commerce triangulaire. A l'image de cela, on remarquera un effort de respecter les traditions africaines, qui va jusqu'à s'inspirer du langage des wakandais, ancien alphabet Nigérien, appelé le Nsibidi.
Si vous souhaitez donc découvrir un film qui se différencie quelque peu des films occidentaux ordinaires, je ne peux que vous conseiller Black Panther. Car en guise de conclusion, il faut remarquer c'est un film avec un scénario efficace pour un long-métrage de super-héros mais aussi visuellement réussi.
