C'est une histoire horrible qui nous vient de Turquie. Un footballeur turc a avoué avoir étouffé à mort son fils de cinq ans à l'hôpital parce qu'il "ne l'aimait pas", relaie les informations ce 13 mai.

"Une mort naturelle"

Cevher Toktas a emmené l'enfant à l'hôpital le 23 avril, selon les médias locaux. Kasim avait une forte fièvre et des difficultés respiratoires. Peu après les première constatations, les médecins suspectent que le petit garçon ait été atteint par le Coronavirus et ils ont décidé de mettre le père et son fils en quarantaine ensemble.

Malheureusement, plus tard dans la journée, le footballeur a appelé à l'aide et le jeune a été conduit aux soins intensifs, mais il est décédé moins de deux heures plus tard à l'hôpital pour enfants Dortcelik de Bursa, dans le nord-ouest de la Turquie.

Comme les difficultés respiratoires sont typiques des patients atteints de coronavirus, les autorités ne soupçonnaient pas un acte criminel et ont jugé la mort du garçon comme étant naturelle. Kasim a été enterré le lendemain, sa mère et d'autres membres de sa famille croyant qu'il était mort de l'épidémie de Covid-19. Pire encore, le père a partagé une photo de la tombe de son fils sur les réseaux sociaux, avec le message suivant: "Ne comptez pas sur le monde".

Une façon de faire passer le message aux autres de la dangerosité du Coronavirus. Oui, sauf que tout était faux.

Le père avoue avoir tué son fils

Près de dix jours après les funérailles, Cevher Toktas se serait rendu au poste de police et aurait avoué. Il aurait dit aux policiers qu'il avait étouffé le garçon avec un oreiller alors qu'ils étaient seuls dans la chambre d'hôpital.

Le père de famille aurait fait une déclaration effrayante rapportée dans les médias locaux : "J'ai appuyé un oreiller sur mon fils qui était couché sur le dos" a-t-il commencé par dire avant d'aller encore plus loin en donnant des détails monstrueux. Il explique qu'il a appuyé pendant 15 minutes sur l'oreiller sans le soulever et alors que son fils se débattait : "Après qu'il ait cessé de bouger, j'ai levé l'oreiller.

Ensuite, j'ai crié pour que les médecins m'aident à dissiper tout soupçon".

La raison de ce meurtre fait froid dans le dos. Il explique qu'il n'aimait pas son fils, et qu'il ne l'avait jamais aimé depuis sa naissance. Selon le père, c'est la "seule raison" pour laquelle il l'avait tué, ajoutant : "Je n'ai aucun problème mental. Je n'ai aucun problème avec ma femme et l'autre fils.". Pour les faits, Cevher Toktas risque la prison à perpétuité et d'ailleurs, les autorités turques ont ordonné que le corps soit exhumé pour une autopsie afin de faire l'entière lumière sur ce qui s'est passé. Sur les réseaux sociaux, la famille de Cevher soutient plutôt la thèse selon laquelle l'enfant a eu une réaction allergique aux médicaments, ce que le père veut absolument nier.