La bétise humaine n'a décidément pas de limite. En effet, si on peut lire régulièrement des histoires sordides sur internet, on se dit qu'avec les réseaux sociaux tout se sait, ou presque. Il y. a quelques semaines des éducateurs s'étaient filmés en train de violenter une petite fille avant de publier la vidéo sur leur compte Snapchat. Il y a quelques jours, un père de famille a dénoncé les agissements honteux d'un mini club pour enfant d'un camping. En effet, il a expliqué aux internautes que sa petite fille de 5 ans avait été refusée du club car elle était atteinte de trisomie 21.

Un triste épisode qui rappelle, malheureusement encore une fois à quel point l'insertion des personnes handicapées est difficile dans notre société.

Louise, 5 ans avait le droit d'entrer dans le parc pour enfant

Quand on est enfant, il y a des souvenirs, bons comme mauvais qui marquent. Pour Louise et sa famille ces vacances d'été 2020 resteront à jamais gravées comme des vacances à oublier. En effet, la petite famille avait décidée de passer du temps dans un camping, si on pensait que les moeurs avaient quelques peu évolués concernant le regard sur le handicap, il n'en est rien. Pour cette journée, les parents de Louise avaient décidés de l'emmener au mini club pour enfant, dans un camping situé près de Nantes, ce dernier était ouvert aux enfants de 3 à 11 ans.

Agée de 5 ans la petite fille avait tout à fait le droit d'y accéder.

Connaissant le regarde des autres sur sa petite fille atteinte d'un handicap, le père prend le temps de contacter en amont le parc par mail. Restant sans réponse, il décide d'aller physiquement au club. Le père de Louise est dans un premier temps soulagé, puisque "la responsable des animations a d’abord dit ‘bien sûr’, avec un grand sourire." C’est alors que survient un "mais", comme cette famille a si souvent l’habitude d’entendre.

'Ah, mais si elle n’est pas propre ça va être plus compliqué'

Dans un premier temps, pour se dédouaner, le gérant du mini club invoque la propreté de la petite fille. Dans un second temps, il insiste sur le fait que le personnel du club n'est pas formé et qu'il en va de la sécurité de l'enfant. Comprenons bien ici qu'il cherche par tous les moyens de trouver une solution pour ne pas accepter Louise dans le club.

S'il ne blâme pas le club, le père de famille, insiste sur le fat que c'est régulièrement que la vie lui met une claque, ce n'est pas de la haine que l'on peut lire dans son message mais plutôt de l'amertume. O"n relève la tête, on sourit bravement, on se dit qu’on ne va pas pleurer, on dit ‘okay c’est pas grave’, on encaisse la gentillesse désolée de la dame". Une situation qui pourrait malheureusement encore et encore se reproduire pour Louise et sa famille.