La cour criminelle d'Eskişehir, une ville de plus de 480 000 habitants située dans le nord-ouest de la Turquie, vient de condamner un jeune étudiant de 21 ans à une peine de 3 ans de prison ferme pour avoir torturé à mort son chat.

Une condamnation exemplaire et méritée

Le tortionnaire avait diffusé la vidéo du martyr du pauvre petit félin sur la Toile, ce qui avait suscité l'indignation de nombreux internautes et la colère des défenseurs de la cause animale.

La peine infligée est d'une rare sévérité. Les juges ont estimé que le jeune homme, qui a reconnu les faits, était en pleine possession de ses facultés mentales lorsqu'il a commis son fortait d'une cruauté insoutenable.

Ils ont écarté toute possibilité de réduction de peine en raison de la « gravité de ses actes sur un animal. »

La condamnation, exemplaire et méritée, a été saluée par de nombreuses associations de défense des Animaux, un peu partout dans le monde.

Depuis quelques années, la Turquie se dote d'un arsenal juridique particulièrement strict et pour lutter efficacement contre les actes de cruautés envers les animaux. Un exemple que de nombreux pays ferait bien de suivre.

Les actes de cruauté envers les animaux trop légèrement condamnés en France

En France, de tels actes sont souvent trop légèrement condamnés par la justice. En général, les auteurs d'actes de cruauté ou de maltraitance envers les animaux, qui sont des êtres doués de sensibilité, écopent d'une peine de prison avec sursis assortie d'une amende.

Ce qui est loin d'être suffisant. Il existe quelques exceptions.

Au mois de février 2014 le tribunal correctionnel de Marseille avait condamné Farid Ghilas, connu sous le pseudonyme de « Farid de la Morlette » sur Facebook, à un an de prison ferme pour « actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé. » Il avait posté une vidéo sur Internet où il jetait, avec beaucoup de force, un chaton sur les murs en béton d'un immeuble.

L'affaire, largement médiatisée, avait fait grand bruit à l'époque

Le jeune félin roux et blanc, baptisé Oscar, a survécu. Le petit miraculé coule désormais des jours heureux, à l'abri de tout acte de violence, au sein d'un foyer qui lui apporte amour et réconfort.