Avec un succès mitigé, le film "The Interview" aura été source d'inspiration pour les deux états qui s'inquiète de cet situation critique : Et si la 3ème guerre mondiale commençait en Corée du nord ?
C'est en tous cas ce que souhaite éviter l'état "frère ennemi", jadis séparé lors de la guerre de Corée de 1950 à 1953. En effet, un membre de l'armée sud-coréenne aurait confié qu'un commando spécial de force armée serait formé en cas d'attaque de la Corée du Nord. Cette information majeure a été révélé par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Cet "task force" américano-coréenne de 1000 à 2000 hommes, sous commandement sud-coréen, serait formée en vue de corriger tout dérapage du dictateur communiste.
Comme nous avons pu le voir, Kim Jong Un n'est pas un avare de déclarations et démonstrations de forces. Depuis son arrivée au pouvoir une série d'exécution de nombreux membres du partis ou de sa famille ont été accomplis. C'est ainsi que son ex-petite amie, sa tante et qu'un de ces oncles et mentor ou un membre du gouvernement somnolent lors d'un défilé, ont été victime de sa cruauté.
La conséquence de multiples menaces dues aux essaies nucléaires à l'aveugle
La Corée du nord opère des essaies nucléaires en vue de se protéger des attaques extérieures. Toutefois, beaucoup de pays ne l'entendent pas de cette manière.
"Si la Corée du Sud se sent menacée, nous avons l'intention d'utiliser des missiles de précision pour cibler les installations de l'ennemi [la Corée du Nord] dans des zones stratégiques, ainsi que d'éliminer son leader" annonçait le vendredi 23 septembre 2016 le ministre de la défense sud-coréen au parlement.
Ce plan est favorablement accueilli par Shinzo Abe, premier ministre japonais, qui réclame des actions plus efficace : «La menace a atteint une ampleur tout à fait différente de ce qu'elle semblait être jusqu'à maintenant».
Un réponse probable du dictateur
Nous n'osons imaginer les conséquences de ce plan sur les relations déjà fragile avec Washington et Seoul. En effet, le film "prémonitoire" "The Interview" sortie le 24 décembre 2014 et réalisé par Seth Rogen et Evan Goldberg a fait l'objet d'une réaction virulente. L'ambassadeur nord-coréen auprès de l'ONU Ja Song Nam avait estimé alors "qu'autoriser la production et la distribution d'un tel film sur l'assassinat d'un chef d'Etat en exercice doit être considéré comme un soutien flagrant au terrorisme ainsi que comme un acte de guerre". Kim Jong-un avait réclamé vivement à l'ONU une sanction contre James Franco et Seth Rogen.
Il semblerait que d'une manière ou d'une autre nous sentions les balbutiements d'une guerre nucléaire. En effet, le leader coréen engendrerait un cataclysme planétaire tel l'empereur Néron, fou à lier, qui brûla Rome.