La Musique peut être l'expression de soi, de son ressenti, de l'environnement dans lequel on se retrouve et même des sentiments et des impressions les plus enfouis d'une ou de plusieurs personnalités. Faire valoir sa pensée et ses combats, survient assurément tel un nouvel univers dont il faut capter la traversée entre le besoin de nourrir son âme et celui d'expier ses idéaux. Chanter apparait indubitablement comme la seule issue possible lorsque la musique prend possession de soi.
Becky Beh, par cet intermédiaire, affirme et pressent cet acquis en nous faisant partager son univers lexical et culturel à travers sa musique. Cette jeune mère célibataire varie son style entre la world music, le reggae, et même ce style prononcé accompagné d'une rythmique redondante d'instruments définissant valablement le Bikutsi (musique et danse assez cadencée et expressive originaire de la région du Sud Cameroun). Amoureuse de son art, Becky Beh ne se voit pas vivre sans musique et l'affirme sans contrainte lorsqu'il faillequ'elle se justifie concernant ses motivations sur son choix de carrière.
Ce Samedi 18 Février 2017 à 20 heures, à l'espace culturel FIIA (situé face Shell Nsimeyong entrée de gauche après le Temple des Témoins de Jehovah), cette artiste affirmée nous fera découvrir une galette de son talent en spectacle Acoustique Live, avec une scénographie de Fleury Ngamele.
Becky Beh, de la musique à l'art en passant par l'expression de soi
Ventant les mérites de son idole Michael Jackson et la carrière impressionnate de Bob Marley, cette férue de découvertes artistiques, table en général pour sur des rythmiques Soul, comme dansantes, rehaussé par sa voix tonnante et claire. Très attachée à son pays le Cameroun, cette artiste nous révèle sans états d'âmes ses aspirations en tant qu'artiste et citoyenne.
Les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest du pays, étant bâclées par des revendicationbs et des grèves de toutes parts, les hommes de cultures et certains activistes accusent une certaine marginalisation et un rejet de leurs plaintes face à l'Etat.
La question ne se pose plus lorsqu'il faille aborder ce sujet sur la table. Becky Beh de son avis pense que : " l'africain comprenne enfin sa valeur et qu'il reprenne sa "vraie place" dans le monde! Je suis originaire du Nord-Ouest du pays et je suis garante d'une culture et d'une tradition par mon statut de princesse. Je décrie de toute mon énergie ce qui s'y passe. Ma famille qui vit la bas, et je suis sans nouvelle depuis quelques temps. Tout conflit politique se désaltère du sang d'innocents. La solution est pour moi la paix même dans le fédéralisme, la réhabilitation de la dignité du peuple anglophone, le bilinguisme et non le bilinguisme francophone, pour un Cameroun digne et fier. Et non deux "
Le peuple devrait d'abord s'instruire.
Rechercher l'intelligence. Apprendre à aimer sa patrie. Etre solidaire. Finit cette jeune femme en quête de liberté. Concernant les droits d'auteurs, Becky Beh pense qu"in peut effectivement vivre de son art si les préceptes sont respectés, mais cela ne demeure pas toujours être le leitmotiv du ministère de tutelle.