Le Conseil de sécurité national américain a récemment présenté au président Donald Trump des solutions pour riposter face au programme nucléaire de la Corée du Nord. Parmi celles-ci : placer des Armes nucléaires en Corée du Sud ou tuer le dictateur Kim Jong-un. Les sources qui se sont confiées à la NBC sont sérieuses, il s’agit de multiples renseignements venant de responsables militaires. Ces deux scénarios privilégiés ont été mis en avant lors d’une analyse rapide de la politique nord-coréenne, préparée avant la réunion qui a lieu cette semaine entre Trump et le président chinois Xi Jinping.

La Maison-Blanche espère d’ailleurs que les Chinois feront plus d’efforts pour influencer Pyongyang, par la diplomatie et des sanctions renforcées. Mais si cela échoue, et que la Corée du Nord poursuit son développement d'armes nucléaires, il existera alors d'autres options sur la table. Ces dernières modifieront considérablement la politique des États-Unis concernant cette partie du globe. Le premier scénario, le plus controversé, serait une révolution car les États-Unis ont retiré toutes leurs armes nucléaires de la péninsule il y a 25 ans. Les bombes, qui seront probablement stockées dans la base aérienne d'Osan, à moins de 35 kilomètres au sud de la capitale de Séoul, marqueraient le premier déploiement nucléaire à l'étranger depuis la fin de la guerre froide.

Une véritable provocation, qui ne passera pas inaperçue.

Washington pense aussi à l’option de l’assassinat du leader de la Corée du Nord

Un haut responsable du renseignement américain a affirmé que les intérêts chinois et américains ne coïncident pas, et qu’il sera difficile de trouver une solution diplomatique… L’amiral James Stavridis déclare d’ailleurs à la NBC que ‘’l'idée que nous utilisions une arme nucléaire même contre la Corée du Nord est très peu probable.

’’ Mark Lippert, l’ancien ambassadeur des USA en Corée du Sud, trouve aussi qu’il s’agit d’une mauvaise idée, même s’il constate que de plus en plus de coréens sont pour. Le deuxième scénario entre alors en compte. Il s’agit tout simplement de cibler et tuer le leader nord-coréen Kim Jong-un, et d'autres hauts responsables en charge des missiles, des armes nucléaires, des prises de décision du pays.

Embrasser un tel objectif à des inconvénients énormes, a déclaré Lippert, qui a également servi comme secrétaire adjoint de la défense sous le président Barack Obama. Sans parler du fait que la période qui va suivre l’assassinat représente un véritable saut dans l’inconnu… Une troisième solution serait alors d’infiltrer la partie nord du pays, afin de saboter les infrastructures (dynamitage de ponts, de bases). Le sommet entre les Etats-Unis et la Chine va-t-il permettre de trouver un terrain d’entente entre ces deux forces pour enfin régler la question nord-coréenne ? Le terrain semble plus miné que jamais…