Le processus électoral camerounais reste pour les citoyen camerounais telle une sinécure vu sa complexité, par ailleurs la participation des femmes demeure des plus controversées suivant l'environnement ou la localité ou elles évoluent. la prévention et la sensibilisation de celles-ci survient comme une nécessité dont devrait s'enquérir ce genre si représentatif de la société. Le WILFP ( Women's International League for Peace and Freedom) Cameroun par le biais du MINPROFF (Ministère de la promotion de la femme et de la famille du Cameroun) ont prit cette initiative de servir un atelier plurirégional de formation de femmes journalistes sur le processus électoral et la paix.

A cet effet, les membres de la société civile, les membres d'associations, et les jeunes des organisations citoyennes ont pu accompagner ces femmes de médias dans ce processus de formation.

La présence du Docteur Hilaire Kamga à cet atelier aura permit d'élaborer des stratégies de communication de ce processus électoral dans un environnement post-électoral. Les rencontres qui se sont tenues du 28 au 29 Juin 2017 à Douala (sis au lieu dit derrière la poste centrale Bonanjo à la salle de conférence du MINPROFF), se sont situés dans une dynamique au regard des enjeux sécuritaires et des enjeux électoraux imminents. Le 'WILFP Cameroun' et le 'MINPROFF' s'octroieront également la présence du journaliste Jean-Baptiste Sipa et Coordinateur Article 55, qui accentuera son speech autour du principe de démocratie et du citoyen.

Quant au représentant d'ELECAM, il s'exprimera sur la coordination de l'acheminement des processus de votes, et du rapport final sur le processus de vote à l'élection au Cameroun.

Articulations d'un processus en pleine résurgence de l'aspect du genre féminin à l'aune des prochaines élections

Le célébrissime docteur Hilaire Kamga commencera ses articulations sur la séparation du pouvoir, la notion du pouvoir et du principe de citoyenneté.

Dans son discours, il mettra en exergue une par une les notions de processus électoral allant de la loi électorale, des 'OGE' (organe de gestion des élections) représenté ici par 'ELECAM' (elections cameroon), la formations des scrutateurs (inscriptions), l'enrôlement des électeurs, la convocation du corps électoral, les campagnes électorales (enrôlement des candidats), le contentieux pré-électoral, le scrutin, le dépouillement, les résultats provisoires, les contentieux posts-électoraux et enfin les résultats définitifs.

Ces informations partagées avec les femmes présentes avaient pour but de porter fièrement le statut d'ambassadrice de la paix en traitant l'actualité électorale avec toute la neutralité qui fonde la profession de journaliste. L'accompagnement de l'initiative viserait ainsi à préserver le Cameroun des affres de la violence dans le cas de l'espèce, notamment celles liées aux élections. L'étude révèlera l'impact des conflits sur les femmes qui devient tragique de deux façons : d'une part celui de la violation de leur intégrité physique, comme constaté dans les zones les plus affectées (personnes déplacées internes de l'extrême-Nord du Cameroun et réfugiés Centrafricains) et d'autre part lorsqu'elle affecte gravement leur capacité à contribuer au bien-être des familles et des communautés.

Le final de cet atelier se terminera par les inscriptions pour l'obtention des cartes d'électeurs avec les agents d'ELECAM ( dans les localités de Douala 1er et Douala 5e ) concernant les prochaines élections au Cameroun.