Tout comme le violent tremblement de terre qui est survenu ce 21 juillet en Grèce, la terre a tremblé le 12 juin dernier en mer Égée. Alors que la secousse et a été ressentie jusqu'à Istanbul et Athènes, c'est bien dans les villes côtières turques et grecques qu'elle a été la plus puissante selon l'Institut Américain de Géophysique. Ce séisme de magnitude 6,3 a provoqué de nombreux dégâts uniquement matériels, notamment sur l'île de Lesbos. "Plusieurs bâtiments ont été endommagés", a déclaré le maire de Plomari, un village de la côte de l'île de Lesbos.
Une zone à risque
Fort heureusement, ce séisme observé le mois dernier n'a fait aucune victime dans une zone où les failles sismiques, sur lesquelles sont situées le Grèce et la Turquie, sont fréquemment secouées par des tremblements de terre. En effet, depuis le début de cette année 2017, la côte turque a connu plusieurs secousses de magnitude relativement élevée entre 5 et 5,5. Elles ne sont pas sans rappeler les nombreux séismes meurtriers qui ont frappé les villes aux environs de la mer Égée ces dernières années. En 1999, deux violents tremblements de terre de magnitude 7 ont dévasté les villes du nord-est du pays, en particulier Istanbul qui a comptabilisé un triste constat de 20 000 morts.