Le premier jour de la semaine 44 de l’année 2017 commence par des procès en justice, pour incitation à assassinats ou ingérence russe, puis continue par la confirmation du président du Togo tandis que celui du kurdistan irakien s’incline et que le secrétaire général de l’Otan appelle à la paix dans la crise nord-coréenne.

Faure Gnassingbé reconduit à la tête du parti

Le président du Togo a été réélu à la tête du parti Union pour la République (Unir) –qu’il a fondé en 2012– au terme d’un premier congrès statutaire dimanche 29 octobre. Il garde la mainmise sur le pouvoir et c’est ce que lui reproche l’opposition.

Des grandes manifestations ont eu lieues en septembre partout dans le pays, pour le départ du président. La rue reprochait à la famille Gnassingbé d’être resté au pouvoir depuis 50 ans et d’avoir modifié la constitution pour se le permettre.

Premières condamnations dans l’affaire des élections américaines

Paul Mananfort, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump, est poursuivi pour complot contre les Etats-Unis, a annoncé le porte-parole de Robert Mueller lundi 30 octobre. Ils sont visés par 12 chefs d’accusations et notamment pour blanchiment d’argent et lobbying. Avec son associé Rick Gates, le proche de la maison blanche aurait participé à des activités de lobbying et de consultant pour Viktor Ianoukovitch, l’ancien président prorusse d’Ukraine.

Les soupçons d’ingérences soviétiques dans les élections américaines se confirment, et Trump a violemment réagit contre ce procès sur tweeter.

Le Kurdistan irakien se soumet un peu plus

Massoud Barzani, le président du Kurdistan irakien, a renoncé à son poste dimanche 29 octobre. Suite au référendum d’autodétermination qu’il avait organisé le 25 septembre, la région avait déclaré son indépendance vis-à-vis de l’Irak.

Mais les troupes irakiennes ont repris le contrôle d’une bonne partie de la région de Kirkouk en octobre, qui recèle des richesses de pétrole dans son sol. Au pouvoir depuis 2005, Massoud Barzani occupait le poste sans élections depuis la fin de son second mandat en 2013. Washington salue sa démission.

Arrestation de François Compaoré

Le frère de Blaise Compaoré, ancien président déchu du Burkina Faso, a été interpellé dimanche 29 octobre à Roissy pour l’assassinat d’un journaliste il y a 19 ans. Norbert Zongo enquêtait sur la mort du chauffeur de François Compaoré, accusé de meurtre et recel de cadavre mais aussi d’incitation à assassinats. Le frère Compaoré tenait politiquement l’appareil sécuritaire du régime. Le Burkina Faso a édifié un mandat d’arrêt international à son encontre en mai dernier.

Le Japon rappelé à l’ordre par l’Otan

Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, a rappelé lundi 30 octobre à Tokyo devant les experts de la Défense japonaise, qu’il privilégiait « une pression politique, diplomatique et économique sur la Corée du Nord » plutôt qu’une intervention militaire. Il s’adressait par-là à Shinzo Abe, le premier ministre japonais récemment confirmé par les législatives, favorable à une diplomatie forte. Ce dernier recevra Donald Trump au Japon début novembre.