Carlos Ghosn a intégré chez Renault en 1996 en tant que directeur général adjoint. Il a joué un rôle clé dans le redressement économique du groupe français Renault. En 1999, il gère la participation de Renault dans le groupe Nissan pour former l'Alliance Renault-Nissan et sera nommé président-directeur général du groupe en 2001. En 2005, le groupe Renault le nomma président-directeur général et quelques années plus tard, il devint le président-directeur général de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Le 27 juin 2013, le groupe russe AvtoVAZ l'a nommé président du conseil d’administration et en 2016, le groupe Mitsubishi Motors l'a aussi nommé président du conseil d’administration.

Le 19 novembre dernier, Nissan annonce que Monsieur Ghosn a été arrêté par la justice japonaise.

Carlos Ghosn et Greg Kelly ont été poursuivis pour les mêmes accusations

Le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn et son collaborateur Greg Kelly ont été arrêtés par la justice japonaise. Le patron du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi a été accusé de fraude fiscale et utilisation des fonds de l'entreprise à des fins personnelles. Les deux hommes ont été mis en détention par la justice japonaise.

Le 10 décembre 2018, les deux hommes ont été aussi inculpés de dissimulation de revenus de l'entreprise Nissan entre l'année 2010 et 2015. En raison de leur situation, Nissan avait omis Carlos Ghosn de sa fonction de conseiller et Greg Kelly en tant que représentant.

Toutefois, il restera toujours président-directeur général du groupe Renault et de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Le tribunal de Tokyo a accepté la libération sous caution de Greg Kelly

Greg Kelly est considéré comme le bras droit de Carlos Ghosn chez Nissan. Il avait été condamné pour avoir aidé Monsieur Ghosn à dissimuler une partie de ses revenus aux autorités boursières.

Il a été cité comme étant le cerveau de l'affaire Carlos Ghosn.

Mardi soir, l'Américain Greg Kelly est finalement sorti de prison après avoir payé une caution de 70 millions de yens en liquide soit 560.000 euros environ. Il sera toutefois interdit de quitter le Japon et d'entrer en contact avec les personnes proches du dossier.

Carlos Ghosn de son côté, restera en prison pour de nouvelles accusations concernant l’abus de confiance. La justice a décidé de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier. Le parquet peut encore requérir une extension de dix jours supplémentaires.