Il y a quelques semaines, un énorme scandale a explosé en Corée du Sud, remettant en cause tout un système judiciaire mais surtout le laxisme à l’encontre des stars. L’histoire a débuté comme cela : un homme s’est rendu à la police expliquant que des employés d’une boîte de nuit , la Burning Sun, l’avaient tabassé. S’en suit alors une enquête menée à la fois par des policiers et par des journalistes. Il est révélé que le chanteur Seungri, membre du groupe Big Bang et gérant de la boîte de nuit, a permis à des investisseurs étrangers ainsi qu’à des stars d’avoir recours à des prostituées.

Fait totalement interdit en Corée du Sud. Il permettait également aux fans de violer sans impunité au sein de son club. Il est établi que les propriétaires, personnels et habitués étaient au courant de ce qu'il se passait entre les murs de l'établissement.

Des viols diffusés

En parallèle, un groupe Kakaotalk (le Messenger coréen) dont font partie plusieurs célébrités masculines dont Seungri est révélé avec en prime des extraits des échanges textuels. Dans ce groupe, les participants échangent des vidéos de leurs ébats sexuels, ces dernières sont tournées et partagées à l’insu de leurs partenaires. Les médias mettent à jour des bribes de conversations, ainsi que certains noms des membres. Une chasse à l'homme a lieu en ce moment même pour identifier les membres du groupes et les traduire en justice.

Chaque jour, des révélations ont lieu : prostitution, évasion fiscale, viols … un énorme scandale qui secoue un pays très conservateur et où les idoles doivent être irréprochables.

Mais quelles conséquences ?

Cette affaire met également à jour tout un système de corruption, puisque ces mêmes célébrités payaient des hauts fonctionnaires de police pour qu’ils ferment les yeux sur certaines infractions comme des excès de vitesse ou des consommations de drogues.

Un nettoyage de fond à lieu à l’heure actuelle, les stars impliquées sont entendues par la police afin de déterminer exactement l’ampleur de l’affaire et les personnes impliquées dedans. En ce moment même, trois célébrités ont été désignées comme suspectes ; leurs agences respectives ont mis fin à leurs contrats mettant également fin à leurs carrières.

Seungri, après avoir longtemps refusé, a finalement donné son portable à la police pour un examen complet des données, afin de connaître les autres membres du chat.

Avec des révélations quotidiennes, la Corée n’est pas prête de voir cette affaire prendre fin surtout qu’elle fait resurgir le problème de la prostitution des idoles féminines qui se voient obligées d’accepter des contrats en échange de faveurs sexuelles.