Deux mosquées de Christchurch ont été victimes d’une attaque terroriste survenue durant ce jour de prière. Cela s'est produit à la mi-journée du vendredi, notamment, vers 13h40. Trois personnes ont déjà été arrêtées et on a retrouvé des explosifs artisanaux. Le tireur est Breton T., un jeune Australien de 28 ans, identifie la police d’une autre part.
À propos du tireur dans les attentats en Nouvelle-Zélande
Ce mercredi, monsieur Brenton T. avait publié sur son compte twitter plusieurs photos d’armes qui portaient toutes des inscriptions en anglais, dans plusieurs langues de l’Europe de l’Est.
Il y était aussi inscrit plusieurs personnages de l’histoire militaire, de nombreux combattants européens qui ont battu les forces ottomanes au 15e et 16e siècle.
Quelques heures avant la première attaque, le tireur a publié sur Facebook ses motivations. Il a publié un «manifeste » de 73 pages qui s’intitule « Le grand remplacement ». D’après les avis des spécialistes, on trouve dans le texte beaucoup de référencement à la thèse de Renaud Camus, écrivain français, sur l’effacement des « peuples européens », « remplacé » d’après lui par des immigrés. Il explique aussi que sa radicalisation est confirmée suite à deux évènements : la défaite de Marine Le Pen en 2017, une dirigeante d’extrême droite, et une attaque au camion à Stockholm en 2017 qui fit 5 morts, dont une petite fille de 11 ans.
Lors de l’un des attentats, l’homme a même fait une publication de vidéo en direct dans laquelle on le voit tirer sur les fidèles en pleine prière dans la Mosquées Masjil al Noor avant de prendre la fuite en voiture.
Avis des autorités sur les attentats en Nouvelle-Zélande
Madame Jacinda Ardern, Première ministre néo-zélandaise, a déclaré : « cela restera comme l’un des jours les plus sombres de la Nouvelle-Zélande ».
C’est un coup d’un « terroriste extrémiste de droite et violent » affirme le Premier ministre australien.
Sur Twitter, la police a affirmé : « La police a connaissance d’images extrêmement pénibles relatives à l’incident de Christchurch circulant sur Internet, nous déconseillons fortement de partager le lien. Nous travaillons à ce que ces images soient retirées.
Clairement, ce qu'il s'est passé est un acte de violence extraordinaire et sans précédent ». La police a arrêté un suspect et a ensuite annoncé qu’une femme et trois hommes ont aussi été interpellés. L'armée a aussi désamorcé de engins explosifs que l'on a trouvé sur le véhicules des suspects.
La police a déconseillé de prier dans les mosquées « partout en Nouvelle-Zélande ». On a aussi bouclé toutes les écoles de la ville.