C’était ce mardi qu’a eu lieu le naufrage du navire italien Grande America, on n’a pas pu retenir la dispersion des nappes de pétrole qui ont fait objet d’une grande pollution marine. Face à cet accident, le ministre François de Rugy explique jeudi 14 mars qu’on va tenter une absorption d’une partie de la nappe d’hydrocarbure. Cependant, « Quand la mer est mauvaise, c’est extrêmement difficile de mettre des barrages flottants, il est extrêmement difficile voire impossible de pomper en mer » affirme encore le ministre de la Transition écologique.

L’étendue de la nappe et la propagation

Les modèles de Météo France prennent en considération les forces du vent, les courants marins ainsi que les vagues. Ils montrent, à ce jour, que les nappes vont atteindre le littoral français ce dimanche soir ou lundi. À l’heure actuelle, on ne peut pas encore savoir s’il y a eu une fuite depuis une ou plusieurs soutes.

En effet, le navire a coulé au fond, à 4500 mètres dans la mer, qu’on ne peut pas observer sa coque et les autres éventuelles fissures. Cependant, on remarque déjà une nappe d’hydrocarbure à la surface de la mer. Probablement, c’est du fioul de propulsion qui alimente les moteurs, du fioul lourd qui ne s’évapore pas. Ce produit va former des nappes visqueuses à la surface et va se transformer en boulettes de pétrole en arrivant sur les côtes.

Mais, ce n'est pas le seul naufrage qui a causé des dégâts écologiques importants.

Par ailleurs, d’après le ministre, la plupart des produits chimiques dans les containers ont dû être brûlés à cause de la longévité et l’ampleur du feu. Effectivement, peu de temps avant la propagation du feu et avant le coulage du bateau, plusieurs containers sont passés par-dessus bord et se sont dispersés.

Mais comme la mer est en très mauvais état, on ne peut pas vraiment voir ce que sont devenus ces containers.

La nappe de pétrole et les côtes françaises

Pour remédier aux divers effets néfastes, le ministère a ordonné la coordination des actions du préfet maritime avec les autres préfets de tous les départements concernés surtout ceux de la Charente-Maritime et de Gironde.

Mais, selon l’évolution de la situation, ils vont prendre d’autres moyens de protection d’ici dimanche, comme l’extension de la zone de protection à la terre ferme si c’est nécessaire.

L’accident a fait un important dégât écologique, mais à ce stade, on ne sait pas encore ce qui a pu la déclencher. Du moins, on sait que ce navire a plus de 20 ans et a déjà procédé à une mise aux normes par la compagnie.