Partout dans le monde, il existe des organismes et des institutions qui protègent les Animaux. Ils luttent contre la disparition de certaines espèces en s’opposant au braconnage ou en créant des programmes de sauvetages.

Néanmoins ce combat est loin d’être gagné puisqu’une partie de la population fait fit des lois et des règles pour satisfaire leurs envies. Ainsi, et de façon régulière, des personnes chassent et tuent des espèces menacées d’extinction. Très récemment une Américaine a posté sur son compte Instagram une photo d’elle et de son trophée de chasse, provoquant une indignation mondiale.

Une habituée de la chasse

Tess Thompson Talley, une américaine de 38 ans, est une passionnée de chasse, passion dont elle partage les photos sur les réseaux sociaux. Tristement célèbre pour des meurtres d’animaux qu’elle a effectués lors de nombreux safaris en Afrique, elle refait parler d’elle pour avoir tué une girafe noire. Déjà en 2017, une photo d’elle posant à coté du cadavre d’une girafe noire avait fait scandale partout dans le monde.

Mais c’est en ce début d’année 2019, qu’elle a posté une nouvelle photo d’elle au coté d’une tête de girafe noire accrochée au mur de chez elle. Dans la légende, il est possible de lire : « Avec patience, ténacité et de nombreuses prières, ceci est enfin devenu réalité », ajoutant qu’elle a « apprécié cette chasse et j'ai adoré cette viande ».

Les réactions condamnent l’acte de l’Américaine.

Un animal en voie de disparition

La girafe noire est menacée d’extinction, les associations ne savent pas combien il reste de spécimens. Mais l’Afrique du Sud n’a aucune politique interdisant sa chasse et les chasseurs du monde entier y viennent pour assouvir leur passion. Pour sa défense Tess Thompson a déclaré que la girafe était âgée de 18 ans, qu’elle était donc trop vieille pour la reproduction.

Par conséquent la chasseuse n’aurait pas porté préjudice à l’espèce. Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la politique en matière de transport de trophées de chasse a évolué allant à l’encontre de la politique d’interdiction imposée par Barack Obama. Ainsi, il est tout à fait possible de rentrer aux Etats-Unis avec une étude au cas par cas des trophées de gros gibier.

Alors que de plus en plus de gouvernements se battent pour sauver la planète et les vies animales, des mesures contradictoires apparaissent dans d’autres pays comme aux Etats-Unis, permettant aux chasseurs comme Tess Thompson de continuer leurs activités au détriment d’espèces menacées. A ce jour, la trentenaire continue de poster les fruits de ses chasses et des plats qu’elle en fait.