Des incidents majeurs ont traversés le Cameroun, notamment celui de Ngarbuh dans le Ndu dans la région du Nord-Ouest (Bamenda). Des rapports incriminant les FDS (Forces nationales de défense et de sécurité) ont été produit par l'ONG HRW (Human Right Watch) sous la direction d'une chercheuse employée dans cette organisation en la personne de Ilaria Allegrozzi.

Par ailleurs une enquête étant ouverte par le chef de l'État S.E. Paul Biya, elle a finalement produit un rapport final de cette enquête le 21 avril 2020, signé du ministre d'État secrétaire général à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.

Ce mardi 28 avril 2020, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a tenu un point de presse afin de mettre en évidence cette conclusion de l'enquête prescrite par le chef de l'État. Ce compte rendu survient dans un contexte permettant de mettre en relief la réponse du gouvernement face à l’appel des populations de la localité de Ngarbuh.

Le Mincom en pôle position suite au rapport du Chef de l'Etat

Quelques habitants de cette localité ont alors littéralement été pris en otage par les bandes armées. Les FDS se sont momentanément rués vers ces terroristes, en effectuant une descente sur le terrain. Durant cette confrontation un combat acharné a eu lieu, et a malheureusement engendré des morts, dont celles de cinq terroristes sécessionnistes.

En outre, la commission d'enquête mixte n'a pas pour autant démenti le communiqué du gouvernement datant du 18 février 2020, mettant en lumière les bandes armées sévissant dans cette zone qui ne cessaient de semer la terreur et la désolation auprès des populations. Ces terroristes ont par ailleurs trouvé refuge dans un refuge périphérique dénommé Ngarbuh.

Ils ont donc installé leur repère pour ainsi semer l'anarchie et réorganiser le racket des usagers, en commettant des actes malsains sur l’axe menant à Ntumbaw.

De prime abord, à aucun moment, le Gouvernement n’a jamais occulté le fait qu’il y ait eu des morts parmi les civils. Toutefois, le gouvernement par la voix du Mincom a transmis les vives condoléances du chef de l'État S.E.

Paul Biya. Les FDS ont soit par mesures sécuritaires ou soit en étant dominés par la panique, un peu omis de donner le nombre exact et la responsabilité des auteurs de ces tueries humaines.

L'État du Cameroun dans une phase de restitution

Le gouvernement tient à préciser que les militaires présents à Ngarbuh n'avaient aucune intention d'exterminer des civils ou de créer une incendie. Rentrés à Ntumbaw, le Sergent Baba Guida, ayant mené les opérations sur le terrain, a remis à sa hiérarchie, un rapport quelque peu inhabituel. Ce rapport sur lequel l'État a manifestement fondé sa Communication gouvernementale.

"L’engagement des autorités camerounaises à lutter contre l’impunité constitue une priorité pour permettre une résolution durable de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

La France rappelle qu’il est du devoir des forces de défense et de sécurité, y compris en zone de conflit, de garantir la sécurité et la protection des populations civiles". A-t-on pu lire comme réponse de la France face au rapport final produit par le chef de l'État Paul Biya. Ce pourquoi le gouvernement a félicité l'opinion publique nationale et internationale à l'unanimité.

Le gouvernement tient aussi à féliciter l'action du président de la République en ignorant les jugements abscons et sans fondements de quelques individus haineux sans doute en quête de reconnaissance. Le Mincom René Emmanuel Sadi a quant à lui, tenu à préciser que le Cameroun est un État de droit où tous les citoyens sont égaux devant la loi.

Dans son allocution, il a encouragé les FDS et affirmé qu'elles méritent amplement les encouragements de la nation toute entière. Cependant, les individus ayant contribué à cette confrontation à Ngarbuh, seront tour à tour traduites devant les juridictions compétentes. La présomption d'innocence étant de mise, ces personnes mises en cause vont en bénéficier face à chacune de leurs culpabilités.