La Covid-19 a jusqu’ici touché plus de 44,5 millions de personnes dans le monde. Selon l’Agence France-Presse, la maladie a tué pas moins de 1,2 millions de personnes dans le monde entier depuis fin décembre 2019. Selon les données officielles, ce sont les États-Unis qui ont connu le plus de morts avec plus de 236 000 décès.

Financement

Pour cette seconde vague de la pandémie, 220 millions d’euros seront mobilisés par l’Union européenne afin de financer les transferts de malades de la Covid-19. Ceci concerne les transferts entre pays dans le but d’alléger les hôpitaux les plus chargés.

La décision a été annoncée jeudi par Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

Mise en place

Selon les souhaits de la présidente de la Commission européenne, l’utilisation d’une plateforme dédiée serait le plus adéquate. Notamment pour que les États puissent partager des données en temps réel et exact. La sûreté de ces informations permettra de bien utiliser les fonds selon elle. Ce sera le centre européen de prévention et de contrôle de maladies qui se chargera de réunir les données. Ces derniers permettront également de recenser et de connaitre les capacités des soins intensifs. Ursula don der Leyen insiste sur le fait que le but était de partager les meilleures pratiques, d’harmoniser les recommandations scientifiques et d’éviter d’envoyer des messages contradictoires.

Afin de garantir l’efficacité de l’application de traçage nationale, la présidente de la Commission européenne a indiqué qu’il vaut mieux ne pas l’interrompre. 22 applications sont prévues pour permettre l’élaboration de ce projet dont trois sont déjà connectées au système passerelle.

D’autres décisions ont également été discutées.

Notamment de la libre circulation. Selon Angela Merkel, la chancelière allemande, les mécanismes du printemps ne devraient pas être reproduits. Cette mesure consistera à laisser fonctionner l’économie.

Vaccin contre la Covid-19

Autre sujet discuté, le futur vaccin contre la Covid-19. Ursula von der Leyen garantit que le vaccin sera disponible en même temps et sous les mêmes conditions pour chaque État.

Le plan national doit être fourni par chaque pays pour permettre à la Commission européenne de s’assurer que les infrastructures nécessaires soient prévues.

Avant les vaccins, les tests massifs sont préconisés par l’Union européenne. Pour permettre que tous les pays puissent en profiter, 100 millions d’euros seront utilisés seront déployés. Ursula von der Leyen a indiqué sur les réseaux sociaux que nous avions besoin de patience, de discipline et de solidarité pour ralentir la propagation du virus. Elle a ensuite ajouté que l’Union européenne travaille dur sur tous les aspects de la crise.

Cette décision a été annoncée le 29 octobre par la présidente de la Commission européenne. En attendant l’exécution de ce projet qui est déjà en cours, chaque pays met en place des mesures pour réduire l’expansion de la covid-19.