Après le burger végétarien, lancé il y a peu en France, McDonald’s réitère son engagement envers le ‘manger sain’. Cela fait déjà quelques temps que l’enseigne essaye de répondre à la demande grandissante des consommateurs à manger plus sainement. C’est dans cette optique que le géant du fast-food vient d’annoncer qu’il veillerait à améliorer les conditions d’élevage et d’abattage de ses volailles. Et bonne nouvelle : ces pratiques n'impliqueront pas la hausse des prix de vos menus préférés !
McDonald’s s’engage pour le bien-être animal, oui mais…
Le 27 octobre dernier, McDonald’s a annoncé son intention d'établir de meilleures conditions d’élevage et d’abattage pour ses volailles. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
En France, l’enseigne se fournit exclusivement auprès des éleveurs de l’hexagone et garantit des œufs français élevés en plein air. Désormais la chaîne veut étendre son champ d’action en faveur du bien-être animal en servant uniquement du poulet élevé sans antibiotiques. Toutefois, cela concerne uniquement les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, la Corée du Sud et le Japon pour l’instant. La manœuvre sera étendue à l’Europe, l’Australie et la Russie en 2027. Et oui !
Passer du roi de la malbouffe au prince du burger sain, ça prend du temps !
Les changements attendus
Les fournisseurs de la chaîne de restauration rapide ont reçu de nouvelles règles auxquelles ils devront se conformer d’ici 2024. Parmi les changements attendus, on trouve que : les poules doivent être exposées à la lumière naturelle, les espaces doivent être agrandis pour un meilleur confort des volailles, l’équipement de surveillance sanitaire (contrôle de santé et maladies) doit être renforcé ou encore l’abattage par décharge électrique doit être banni.
La malbouffe peut-elle devenir saine ?
Acheter bio, éviter les produits agro-industriels bourrés d’additifs, de colorants et de conservateurs… Manger sainement, c'est la nouvelle tendance, ce qui, entre nous est plutôt bien. Mais quand le géant de la malbouffe essaie de nous convaincre avec ses nouveaux produits végétariens ou son engagement envers le bio et les poulets, que faut-il penser ?
S’agit-il d’une campagne marketing ou d’un réel intérêt pour le bien-être des consommateurs ? Sûrement un peu des deux. Mais il n’en reste pas moins que la friture ne fait pas et ne fera jamais partie du ‘manger sain’.