Le PSG affronte la surprenante équipe italienne de l'Atlanta Bergame, ce mercredi 12 août en quart de finale de la Ligue des champions. L'équipe qui vient de terminer troisième du championnat italien semble sur le papier largement à la portée des Parisiens. Pourtant, l'absence de nombreux parisiens risque de rendre le match beaucoup plus compliqué.

Le PSG en manque de préparation ?

"Nul vainqueur ne croît au hasard", disait le philosophe Nietzsche. Le PSG vient de sortir d’un confinement de trois mois avec une saison écourtée et du repos dans les jambes.

Et pourtant, les absents, avant le match décisif contre l’Atalanta bergame ce mercredi 12 août au soir, sont nombreux. Mbappé, Verratti, Di Maria, Kurzawa, Kehrer ; le PSG se présentera à Lisbonne sans bon nombre de ses titulaires face aux italiens. Les Parisiens sont pourtant abonnés à ce cas de figure. En 2015, le PSG avait affronté le FC Barcelone dans la même compétition sans trois joueurs clés : Verratti, Ibrahimovic et Motta. En 2016 aussi, l’hécatombe était au rendez-vous avec les absences de Verratti encore, Pastore, Matuidi, et Luiz. Tous avaient manqué au moins l’un des deux quarts de finale contre Manchester City. L’an dernier, Neymar et Cavani notamment, étaient absents lors du match face à Manchester United.

Et lors des deux éditions précédentes, c’était Neymar qui s’illustrait en se blessant au 5e métatarsien, un os sur la partie externe du pied, au même moment de l’année. Les conséquences furent pas des moindres puisque les Parisiens se sont fait éliminer à chaque fois que leurs principaux titulaires étaient absents. Mauvais signe.

Le PSG malchanceux ?

Le hasard fait-il si bien les choses ? Si oui, le PSG devrait se réjouir d’avoir eu à affronter le FC Barcelone de Lionel Messi pas moins de trois fois lors des phases finales de la compétition, depuis son retour en 2013, et ce avec à chaque fois des fortunes malheureuses voire humiliantes. L’an dernier, face à Manchester United, le PSG tenait sa qualification jusqu’à la 88e minute et une main complètement involontaire de Kimpembe dans la surface.

La faute à pas de chance ? Cette année, aussi, le PSG a eu une pression supplémentaire face au Borussia Dortmund puisque le club de la capitale s’était incliné sur la pelouse allemande, 2-1 lors des huitièmes et comptait sur un match retour devant son public pour renverser la tendance. Mais personne n’aurait pu imaginer que la crise sanitaire allait condamner les Parisiens à jouer le match retour dans un parc absolument vide. Encore pas de chance pour le coup ? Heureusement pour lui, le club de la capitale s'était déjoué du piège allemand. L'arrière gauche du PSG Juan Bernat s'était exprimé le 18 juin dernier chez nos confrères de So foot et évoquait "la malédiction" du PSG, notamment à l'issu du match contre les Mancuniens l'an dernier à Old Trafford : "C'est incroyable ce qui nous est arrivé (...) on a cruellement manqué de chance", déplorait-il.

Cette malchance qui a semble-t-il collé aux crampons des joueurs du PSG selon lui cette année à l'issue de la victoire des Parisiens contre le Borussia Dortmund. L'espagnol ne comprenait pas que le PSG se "qualifiait pour les quarts de finale" et que "tout s'arrête". Et d'ajouter : "Heureusement que je ne suis pas superstitieux, sinon je me poserais des questions" .

Défi insurmontable pour le PSG ?

Le PSG réussira-t-il à relever le défi face aux italiens ? La marche semble largement à sa portée pour s’offrir la première demi-finale de son histoire en Ligue des Champions. Mais comme souvent, avec le PSG, on peut s’attendre au meilleur comme au pire.