Le candidat de 'En Marche !' a présenté ce jeudi son programme : Retraite, Vie Publique, Sécurité, Chômage, Travail, Pouvoir d'achat, Education ... Dans un discours lumineux, le candidat indépendant revient sur des points très attrayants dans divers domaines. Ce programme tant attendu par les français et qui crée beaucoup de remouds a peut être satisfait les attentes des uns et des autres. Il n'a véritablement rien oublié depuis la retraite jusqu'à l'éducation en passant par d'autres domaines. Même s'il n'aborde pas les questions d'économie, de relations extérieures et autres faces de la gestion du pouvoir politique, ce programme mérite d'être lu.

Retraite

Mettre fin aux régimes spéciaux de retraites, même les parlementaires, en harmonisant progressivement les règles qui "seront les mêmes pour tout les régimes". Ceci pour mettre fin à cette "inégalité" entre les fonctionnaires: " Un euro versé pour cotisation ouvrira droit aux mêmes droits, quels que soient votre secteur, votre catégorie ou votre statut".

Vie Publique

L'interdiction sera faite aux parlementaires d'employer des proches ou des membres de leur famille. Il a souligné : "Mais quand il s'agit d'argent public, on ne doit pas pouvoir embaucher ses proches". La moralisation vise à "réduire drastiquement les conflits d'intérêts, en interdisant par exemple aux parlementaires d'exercer des activités de conseil".

Il précise " on ne peut pas faire la loi pour tous, tout en étant parallèlement au service de quelques-uns". Aussi, Emmanuel Macron veut "fiscaliser l'intégralité de la rémunération des parlementaires".

Sécurité

Il s'agit de créer 10.000 postes de policiers et de gendarmes; créer une "police de sécurité quotidienne"; recréer un vrai renseignement territorial et un état-major centralisé se rapportant directement au Conseil de défense auprès du Président de la République; créer des centres pénitentiaires ad hoc pour les"foreign fighters"; renforcer la coopération européenne en matière de sécurité et créer 5.000 postes de policiers aux frontières au niveau de l'Union Européenne.Pour la législation en vigueur, Emmanuel Macron estime qu'elle est adaptée à la situation.

Chômage, Travail et Pouvoir d'achat

M.Macron soulève la nécessité d'étendre des allocations chômages aux indépendants entrepreneurs, agriculteurs ainsi qu'aux professions libérales, étendre ces allocations aux démissionnaires dans la limite d'une fois chaque cinq ans, suspendre les versements des allocations chômages en cas de refus de deux offres d'emploi "acceptables".

Mais il prévoit aussi la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires de la fonction publique.

Visant un taux de chômage de 7%, il propose de : renforcer les accords d'entreprises et de branches, assouplissant les 35 heures par des "accords négociés majoritaires"; augmenter la prime d'activité de 50%; baisser l'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%; lutter contre l'abus des CDD courts en instaurant un système de bonus/malus pour les entreprises et transformer l'ISF en "Impôt sur la fortune immobilière".

Exonérer 80% des ménages de la taxe d'habitation d'ici 03 ans pour un total de 10 milliards d'euros et Augmenter l'allocation des handicapés de 100 euros/mois.

Education

Créer 4.000 à 5.000 postes d'enseignants; laisser de l'autonomie aux écoles pour leur recrutement; octroyer une prime de 3.000 euros net/an pour les profs en zone prioritaire 'Rep+' tout en y limitant le nombre d'élèves à 12/classe de CP-CE1; interdire le téléphone portable dans les classes mais aussi dans l'enceinte des écoles et des collèges et collèges et enfin rétablir les classes billingues.