La guerre contre le Coronavirus est loin d'être finie et le gouvernement va devoir rapidement frapper du poing sur la table. En effet, après avoir confiné le pays pendant des mois, le Covid-19 circulait de façon moins active et on comptait à la fin de cette période que très peu de cas. Aujourd'hui, les gestes barrières et de distanciation sociale sont bien moins respectés qu'en mars, avril ou mai. S'il faut toujours rester prudent avec les chiffres (le nombre de tests qui sont effectués), on a compté ces derniers jours plus de 3000 cas quotidiens, une chose est certaine, le virus circule de façon active dans certains départements.

Si un reconfinement national n'est pas envisagé, en local en revanche, il se pourrait bien que les choses changent rapidement. On fait le point sur la situation.

Départements en rouge et "des plans de reconfinement prêts"

Avec l'été et les vacances scolaires, les Français ont eu un relâchement coupable et cela commence maintenant à se faire sentir. En effet, on a ainsi pu voir que dans le sud de la France, on pouvait organiser des "Pool Party" sans que personne n'y trouve rien à redire.

Dans son plan élaboré il y a quelques semaines, le gouvernement avait anticipé un reconfinement en local et non général. Il faut dire que pour certains secteurs d'activités, cette mesure pourrait avoir de graves incidences et un grand nombre d'entreprises pourraient mettre la clé sous la porte.

Aujourd'hui, Jean Castex a dévoilé la liste des départements qui pourraient être rapidement reconfinés.

(Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Yvelines, Sarthe, Rhône, Loiret, Gironde, Haute-Garonne, Hérault, Gard, Var, Alpes-Maritimes, Guadeloupe, Martinique et Guyane). Ce sont donc 21 départements en rouge, avec Paris et les Bouches-du-Rhône qui sont maintenant sous la menace d'un reconfinement.

Le port du masque obligatoire à Paris et Marseille

Si le virus circule activement, il est plus actif dans certains départements que d'autres. En effet, on a pu voir que dans les Bouches-du-Rhône ou encore à Paris, il était très actif. Ainsi dans ces derniers, le port du masque est devenu obligatoire. Suite à ces décisions, nombreuses sont les personnes qui ont du mal à comprendre les différentes décisions prises par le gouvernement. Un coup de gueule général donc qui fait penser à celui qu'avait poussé Jean-Pierre Pernaut lors de la première vague du coronavirus.

Selon certains internautes, ou personnalités publiques comme le journaliste (polémiste?) Pascal Praud c'est une dictature sanitaire. L'échange qui a été relayé sur les réseaux sociaux avait été houleux. La situation est difficile à comprendre alors que la rentrée scolaire n'a pas été décalée....