En 2015, la France a enregistré 150 000 décès causés par le Cancer. Heureusement, en 2016, la fréquence et le nombre de personnes victimes de cette pathologie ont commencé à enregistrer une baisse. L’autre bonne nouvelle, c’est que grâce à une nouvelle technologie israélienne, il devient aujourd’hui possible de détecter plus facilement la présence du cancer chez une personne. Pour cela, il suffit de porter l’étude sur l’haleine de l’individu en question. La création d’un capteur permettant d’en savoir plus sur l’état de santé d’un patient résulte des recherches réalisées par les ingénieurs au Technion-Institut de technologie d’Israël.

Ce dispositif qui fonctionne avec une puce, permet de détecter plusieurs pathologies à la fois. Pour tester cette nouvelle technique, les ingénieurs de chez Technion ont réalisé leurs études sur 1 404 personnes. En tout, 2 808 échantillons de souffles provenant de ces patients ont été recueillis. Une fois les études réalisées, 17 COV (Composés Organiques Volatils) ont pu être répertoriés. Chaque COV correspond à une maladie bien définie.

Selon les statistiques, la détection réalisée à partir de ce capteur est fiable à 86 %. Grâce à cette puce, il devient donc très facile de savoir si une personne est atteinte ou non du cancer du sein, du poumon, de la vessie, des ovaires ou du côlon-rectum. Elle aide aussi à la détection du cancer de la prostate, celui du rein et de l’estomac.

D’après Futura Santé, en plus de pouvoir détecter le cancer, cette nouvelle technologie peut aussi informer les médecins de la présence de maladies comme celle de Crohn, de Parkinson, l’hypertension artérielle et la MRC.

Détecteur de cancer : principe de fonctionnement

Considéré comme étant un matériel de diagnostic miniaturisé, le détecteur de cancer récemment découvert est constitué de nanoparticules d’or.

Il dispose aussi de capteurs qui ont pour rôle de détecter les différentes molécules présentes dans l’haleine. À titre d’exemple, si le capteur détecte la présence d’un nonanal, cela signifie que la personne sur laquelle porte l’étude pourrait être atteinte du cancer du sein, de l’ovaire ou de l’estomac. Jusqu’ici, les experts en médecine considèrent cette découverte comme étant un moyen facile et abordable pour détecter assez rapidement le cancer. Il ne reste donc qu’à espérer que le dispositif soit disponible assez rapidement sur le marché.