Les journalistes français vont s’associer avec les géants de l’internet que sont Google et Facebook pour combattre la propagande et la désinformation, imitant ainsi ce qui se fait déjà aux Etats-Unis et en Allemagne. Environ huit médias, dont Le Monde, vont travailler directement avec Facebook afin de vérifier si les faits décrits dans un article sont faux ou véridiques. Cette opération de ‘’nettoyage’’ du contenu sur internet a lieu dans l’hexagone en prévision des prochaines élections présidentielles en France qui auront lieu au printemps prochain.

Au même moment, First Draft news, une association sans but lucratif a annoncé le lancement de Crosscheck, un outil de vérification qui vise à aider les électeurs français ‘’à se rendre compte en qui ou en quoi ils peuvent avoir confiance en ligne’’. Le laboratoire d’information de Google est aussi impliqué dans ce projet. Le moteur de recherche et le principal réseau social au monde ont déjà été accusés à de maintes reprises de propager des rumeurs, ds canulars, et aussi de la propagande et des théories conspirationniste. Il est intéressant de constater que la chasse ‘’aux fake news’’ peut commencer… mais comment vérifier instantanément toutes les informations publiées ?

Les médias impliqués affirment qu’il s’agit d’une ‘’expérience’’

Les principaux medias concernés par cette mesure et cette véritable expérience qui touche le contenu de sites internet sont : l’AFP, France info, France Médias Monde, L’Express, Libération, BFM, Le Monde et 20 Minutes. Le modèle américain de vérification de l’information a été lancé, de son côté, en décembre dernier.

Du point de vie pratique, Facebook va permettre à ses utilisateurs de rapporter une information considérée comme fausse, et va ensuite l’envoyer aux médias partenaires pour qu’ils en vérifient la véracité des propos. Si deux médias considèrent que la nouvelle est fausse, le post va toujours être visible sur Facebook, mais avec une bannière spécifiant que plus d'un fact-checkers en contestent le contenu.

Les algorithmes du réseau social peuvent alors être altérés pour limiter la diffusion de l’article ou du post. La bataille pour vérifier la véracité de certains propos commence, et d’autres pays vont suivre !