« Nous sommes en train de changer le monde, de changer l’histoire, et vous en êtes ou pas », comment mieux parler d’Elon Musk que cette citation de notre homme en personne. Le monde avance et le milliardaire américain semble vouloir en prendre les commandes. Quand toutes les start up made in Silicon Valley s’arrachent sur les dernières idées du moment, Elon Musk se voit déjà sur Mars. En 2002, il met au monde Space X, qui renouvelle tout en matière de conquête spatiale. On reprend tout et on recommence, c’est un peu l’idée pour assurer un transfert avec ISS.

Oublions la désintégration des éléments de la fusée une fois dans l’espace et laissons place à l’ingéniosité d’Elon Musk. Lui voit plus loin, dans une sorte de recyclage spatial mettant en place le Falcon 9, qui marque une réussite dès 2015.

Mais d’où vient cette ambition ? Pour comprendre l’homme, il faut partir de sa jeunesse. Son enfance n’est pour le moins pas ordinaire. Il naît en 1971 à Pretoria, en Afrique du Sud d’une famille biculturelle africo-canadienne. Petit garçon devient très tôt grand génie. Très vite, le jeune Elon fait ses premiers pas dans le monde de l’ingénierie en créant son premier jeu vidéo à l’âge de 12 ans. Même à cet âge, tout le passionne.

Une carrière qui décolle rapidement

Une ambition qui l’emmène jusqu’aux Etats Unis en 1992 après un court passage au Canada. Trois ans plus tard il crée avec son frère sa première entreprise, Zip 2 simplifiant le partage d’informations au sein des entreprises. La machine est alors lancée et rien ne semble arrêter l’ingénieur.

Les inventions s’enchaînent sans fin. Mais d’où vient donc cette reconnaissance mondiale ? On pourrait dire que l’année 1999 a été décisive pour lui par la création de la banque en ligne X-com. On attribue souvent à l’homme la création de Paypal, la plateforme de paiement en ligne. Pourtant, la vérité est tout autre. En réalité, la société Paypal connue dans le monde entier avait été rachetée par X-com en 2000 et après la faillite de cette dernière, Paypal a cessé ses activités et gardé les capitaux.

Elon Musk signe une grande réussite lors du rachat de son entreprise par Ebay, ce qui lui permet de continuer à posséder des parts.

Son nom commence à être connu, les inventions s’enchainent et la reconnaissance mondiale est exponentielle. Malgré tout, ses entreprises restaient ouvertes à un public restreint et ce qui va vraiment le propulser sur la scène internationale restera Tesla. Il prend les rênes de l’entreprise en 2008 et décide alors d’ouvrir le marché de la voiture électrique au plus grand nombre. Il s’associe également avec ses cousins, les frères Rives, pour alimenter ses voitures par l’énergie solaire, à l’aide de SolarCity. Elon Musk se découvre alors une nouvelle cause : le réchauffement climatique.

«Là où Mark Zuckerberg veut vous aider à partager des photos de bébés, Musk veut... eh bien, sauver l'humanité d'une disparition accidentelle ou auto-infligée. » écrit le journaliste Ashley Vance à l’occasion du livre qu’il a consacré au personnage. Et on ne peut pas le démentir. Là où les inventions n’osent pas aller, on retrouve souvent Elon Musk. Jusqu’à sa récente ambition de coloniser Mars. Ou encore en 2012, quand il élabore Hyperloop, un nouveau moyen de transport dépassant toutes les vitesses d’aujourd’hui et s’alimentant à l’énergie solaire, bien sur.

Une ambition sans limite qui se dirige même jusqu’à des choix politiques pour le quarantenaire. Lors des dernières élections américaines, on l’a vu par exemple aux côtés de Donald Trump, devenant un fidèle conseiller.

Mais la rupture a vite été annoncée lorsqu’en janvier 2017, le nouveau président décide de quitter l’accord de Paris pour le climat.

Pourtant, malgré ses réussites, la carrure du personnage mystérieux continue à intriguer et parfois même à faire peur. Il est souvent montré comme un patron tyrannique, sans doute en réponse à ses ambitions. Forbes estime en 2017 sa fortune à 20 milliards de dollars contre 2 milliards en 2012. Alors oui, nous pouvons le dire, l’ambition pour décider de faire avancer le monde, ça paye !