Après une importante panne qui a en effrayé plus d'un et avoir investi dans la réalité virtuelle, Facebook met en place une nouvelle fonctionnalité qui pourrait inquiéter (ou pas) les utilisateurs. Jusqu'à maintenant, le réseau social détectait les visages des utilisateurs sur les photos en leur proposant de les identifier sur celles-ci. Désormais, Facebook va plus loin en les informant par une notification qu'une photo sur laquelle ils apparaissent est en ligne, même s'ils ne sont pas identifiés.
"Si vous êtes sur une photo (...), nous vous le dirons, même si vous n'avez pas été identifié" explique le réseau social le plus utilisé avec 2 milliards d'utilisateurs dans le monde sur son blog officiel.
Cette fonctionnalité ne sera pas imposée aux utilisateurs. Ils auront la possibilité de l'activer ou de la désactiver s’ils ne souhaitent pas que le réseau social leur envoie des notifications à chaque fois qu'ils sont mentionnés.
La reconnaissance faciale pour lutter contre l’usurpation d’identité
Avec cette fonctionnalité, Facebook a pour objectif d'aider les utilisateurs à trouver des photos non tagués mais également à trouver si des personnes tentent d'utiliser leurs photos (notamment comme photo de profil sur le réseau social ou sur d'autres réseaux sociaux). Ainsi, les utilisateurs pourront gérer leur identité. Le groupe déclare que cette fonctionnalité est mise en place notamment pour empêcher que les personnes "ne prennent la place d'autres utilisateurs" sur Facebook.
Une fonctionnalité pour les utilisateurs malvoyants
Elle a également été déployé pour les personnes en déficience visuelle.
Les personnes taguées sur une photo sont automatiquement ajoutées dans la balise qui correspond. De cette manière, Facebook est capable de décrire l'environnement de la photo et les personnes qui y figurent.
Facebook ne propose pas cette fonctionnalité dans l'Union européenne et au Canada. Les législations en terme de protection des données et de la vie privée dans ces zones géographiques sont plus strictes.
En, effet, elles énoncent que toute collecte de ce type doit se faire avec le consentement de l'utilisateur au préalable.
La CNIL explique : « si cette technologie n’en est qu’à ses balbutiements, il importe de comprendre que son caractère intrusif est croissant puisque la liberté d’aller et venir anonymement pourrait être remise en cause. »
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