Après quelques jours seulement de son apparition en Afrique du Sud, Omicron est désormais bien implanté en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis… Le nombre de nouvelles contaminations ne cessent d‘augmenter en France et dans le monde. Certains pays ont même fermé leurs frontières, d’autres ont instauré de nouvelles mesures sanitaires. Beaucoup de scientifiques prédisent qu’ils pourraient devenir très majoritaire d’ici janvier 2022.

Le nouveau variant serait moins dangereux :

Alors que les nouvelles contaminations ne cessent d’accroître en Europe et dans le monde, on y voit un peu plus clair en Afrique du Sud.

Selon une étude sud-africaine qui a été publiée mardi dernier et d’après les premières statistiques, ils ont noté que le nombre d'hospitalisations chez les patients infectés par le nouveau variant Omicron est réduit en comparaison aux patients infectés par le variant Delta avec moins de complications graves.

D’après la chercheuse principale au département d'analyse des Vaccins et des maladies infectieuses de l'Université de Witwatersrand, Marta Nunes, qui a rapporté à l’agence Associated Press (AP), la vague était courte mais de moindre gravité en termes d’hospitalisations et de décès.

A priori, Omicron entraînerait moins d’hospitalisations :

Selon une étude de l'agence de sécurité sanitaire britannique publiée ce jeudi, les patients infectés par le nouveau variant Omicron ont jusqu’à 70% moins de risque d’être hospitalisés.

D'après l'agence britannique (UKHSA), qui se montre très prudente, notamment en raison du faible nombre des patients hospitalisés avec Omicron, les personnes contaminées par Omicron ont entre 50 et 70% moins de chances d'être hospitalisés. En raison du faible taux d’hospitalisations avec Omicron, l’agence britannique UKHS se montre très prudente, les patients seraient à l‘abri d‘une hospitalisation avec une estimation de 50 à 70%.

La directrice générale de l'agence britannique, Jenny Harries a souligné que le nombre de contaminations par jour est en hausse au Royaume-Uni et même si les cas hospitalisés restent faibles, cela aboutira à un nombre important de patients avec des formes sévères.

Les doses de vaccins seront-ils efficaces?

Contrairement à certains voisins européens, les autorités françaises misent avant tout sur le renforcement des campagnes de sensibilisation et de vaccination.

En effet, selon une étude statistique, si les doses de vaccins contribueraient à l’amélioration de la protection contre le Sars-Cov 2, ces dernières s’estomperont de 10 à 25% rapidement après 10 semaines de l’administration de la dose rappel. Il est encore très tôt pour en être sûr, il est nécessaire d’être prudent avec les fêtes de fin d’année.