Encore, un nouveau record de contaminations aujourd'hui. Plus de 300000 nouveaux cas en France en 24 heures. La vague Omicron n’en finit pas rendant la situation sanitaire très préoccupante. Cette semaine, les restrictions sont de retour pour tenter d’endiguer la vague Omicron.

En effet, l’année 2022 s’avère très dure pour les non-vaccinés. Emanuel Macron a pointé des doigts les non-vaccinés en les qualifiant d'irresponsables. En effet, selon une étude faite au cours de la semaine du mois de décembre, sur 1 million de vaccinés, 1,5 a été admise en réanimation alors que sur 1 million des non-vaccinés 26 personnes ont été admises chaque jour en réanimation.

On peut conclure de cette étude confirme la haute protection des vaccins contre la forme sévère.

Selon Dominique Costagiola, l’augmentation est extrêmement importante. Une partie, s’explique par les autos tests rapides qui ont été effectués et le taux de positivité a augmenté est seulement en une partie. Tout le monde ne se fait pas diagnostiquer. Il y a beaucoup de cas en réalité.

Comment faire face pour freiner le virus ?

Le gouvernement a pris de nouvelles mesures.

Il s’agirait en fait de l’Allègement des mesures d’isolement, télétravail , protocoles sanitaires renforcés dans les écoles , augmentation des autotests et accélération de la vaccination. Gabriel Attal a annoncé le renforcement des tests rapides. Selon lui, quasiment 10 millions de français sont testés chaque semaine. En effet, plusieurs centres de dépistage vont ouvrir près des centres de vaccination.

Les pharmacies aussi vont devoir créer leur propres centres tout en recrutant des professionnels de santé.

La stratégie retenue par le gouvernement basée exclusivement sur la vaccination est très importante mais l’impact sera très progressif juste après la promulgation de la nouvelle loi. "Il n'y a avait pas d’autres mesures prises pour diminuer la circulation. Et du coup, ils ont fait un pari en supposant que le variant Omicron n’aura pas beaucoup de conséquences. Et ça on sait pas bien plus que ça. Ce qu’on constate, dans les pays qui étaient un peu plus en avance que nous, c’est que effectivement globalement, le variant Omicron envoie moins de personnes à l’hôpital et moins de personnes en réanimation. Mais on sait pas d’une façon aussi claire parce qu’il arrive sur une population qui est beaucoup mieux vaccinée comme au Royaume-Uni mais chez une personne qui n’est pas vaccinée, qui n’a pas été exposée voir les deux ou chez une personne qui est immunodéprimée et vaccinée mais qui ne peut pas faire une défense. Par ailleurs, on remarque une augmentation des cas dans les autres pays", a déclaré la chercheuse épidémiologiste Costagiola.

Selon Dominique Costogiolala, chercheuse et directrice de l'hôpital Pierre Louis d'Epidémiologie et de santé publique et directrice des recherches à l'INSERM, qu'ils avaient remarqué que la semaine avant le nouvel an, il y’avait beaucoup de cas d’Omicron qui circulaient , c’était 79% des diagnostics.

En fait, les chiffres sont presque identiques à ceux de la vague Delta. 94% des patients hospitalisés en réanimation sont dues au Covid et 84% des hospitalisations sont dues au Covid aussi.

Faut-il élargir le port du masque FFP2 ?

Beaucoup de pays européens ont élargi et exigé le port du masque FFP2. C‘est le cas de l‘Italie, l‘Autriche, certains lander allemands, en Grèce et en République Tchèque.

Selon les données d’expérimentation où ils étudient le pourvoir de filtration dans telle et telle condition. Ils sont arrivés à la conclusion que les masques FFP2 filtrent clairement mieux que les masques chirurgicaux.

Les essais randomisés avant le Coronavirus n’avaient pas donné de résultats aussi clairs. Cependant en milieu hospitalier, il est préférable de porter le masque FFP2 pour éviter les infections nosocomiales.