Le réseau WiFiLib mis en place par l'opérateur de services en télécommunications, Afone Infrastructure, vise à l'implantation de 50 bornes Wifi à connexion haut débit dans le centre-ville de Nantes.
« Le Wifi répond à un besoin croissant de connectivité : la consommation de données va être multipliée par 17 d'ici 2018 à laquelle les réseaux 3G/4G ne peuvent répondre pour cause de saturation » explique Philip Fournier, président du groupe Afone.
Cette couverture devrait permettre aux habitants de bénéficier d'un accès Internet Haut Débit gratuit sous forme de session de 30 minutes renouvelables indéfiniment.
Quelles sont les modalités d'accès du réseau ?
Afin d'accéder au réseau WifiLib, les utilisateurs devront se créer un compte sur le site de WifiLib. La plateforme propose également une offre payante permettant l'accès à une connexion continue. Le forfait oscille alors entre 1,99€ la journée et un tarif de 3,99€/mois pour une année complète.
A ce jour, le réseau WifiLib, en cours de déploiement, n'est disponible que dans quelques endroits clés du cœur de la cité des ducs comme le quartier de Bouffay, la Place Royale, le quartier Graslin, la Place de Bretagne, la Place du commerce et le Cours des 50 otages.
Les villes de Paris, Nice et Angers, devraient rapidement s'ajouter à cette liste non exhaustive.
Une loi pour limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques
Un nouveau pas pour la France connectée qui admet un cran de retard par rapport à d'autres pays européens. Mais cette démocratisation de la connexion « à tout va » n'est pas sans risque. Le 10 février dernier, une loi renforçant l'encadrement de l'exposition aux ondes électromagnétiques a été publiée au Journal officiel.
Le texte s'attache aux ondes électromagnétiques tout comme au Wifi.
Ainsi les espaces dédiés à l'accueil des enfants de moins de 3 ans, ne pourront procéder à l'installation d'un accès Internet sans fil.
Une autre mesure concerne les établissements proposant au public un accès Wifi. Ces structures devront désormais en faire la mention très clairement au moyen d'un pictogramme à l'entrée de l'établissement.
Dans un délai d'un an, le gouvernement devrait remettre au parlement un rapport concernant la question de l'électro-hypersensibilité.
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