Une étude de l'Université de Cambridge publiée dans "Nature" révèle la découverte d’un système planétaire autour d'une étoile naine, peu lumineuse et ultra-froide, situé dans notre galaxie, à 40 années-lumière de la Terre. Exoplanètes, signifie que ces planètes se trouvent en dehors de notre système solaire. Trois de ces planètes sont susceptibles de réunir les éléments propices à la vie, avec une température clémente et des océans d'eau liquide. Une équipe internationale de l'Université de Liège avait déjà découvert en 2015 trois de ces planètes.

A l’aide d’un télescope plus performant fournit par la NASA, les scientifiques ont découvert qu'elles sont au nombre de 7 et leurs tailles sont similaires à celle de la Terre. Elles sont très proches les unes des autres, cela implique que depuis l'une d'elles, les autres planètes sont visibles tout comme nous pouvons voir la lune depuis la Terre. Elles sont "en résonance" entre elles, ce qui rend possible la mesure de leurs masses, ainsi, six d'entre elles seraient de nature tellurique (solides, composées en partie de roches). Toujours six d’entre elles tournent autour de la naine rouge en 1,5 à 12 jours. Du fait des forces de leurs marées, elles présentent toujours la même face à la naine rouge, il en résulte que l'autre face reste dans l'obscurité.

Elles se situent bien plus près de leur étoile que la Terre du Soleil, mais cette étoile est plus petite et moins chaude. Trois de ces planètes seraient potentiellement habitables. Reste à mesurer leur atmosphère et la composition chimique afin de confirmer que les éléments qui les composent sont propices à la vie telle qu'elle existe sur Terre.

Il n'est pas exclu, non plus, qu'elles soient ou aient déjà été habitées par une forme de vie. Car la vie dans l'espace n'est pas sans danger et même la vie sur Terre est parfois menacée de l'extérieur, par des météorites pas exemple.

Astronomie, 370.000 milliards de kilomètres nous séparent de Trappist-1

Dans le dernier film de Morten Tyldum, "Passengers", sorti en décembre 2016, 5000 passagers, colons d'une nouvelle planète, sont endormis pour un voyage de 90 ans.

La technologie de l'engin spatial est sans commune mesure bien au delà de notre réalité. Déjà, nous n’avons pas encore mis au point de grands vaisseaux capables de voyager à la vitesse de la lumière. Et quand bien même, si tel était le cas, le voyage prendrait près de 40 ans et nous ne maîtrisons pas non plus la Cryogénisation... L'état actuel le plus avancé de notre technologie spatiale c'est l'engin spatial "New Horizon", une sonde américaine qui voyage à la vitesse de 14,3 kilomètres par seconde (plus de 50.000 klm/h). Et cette simple sonde mettrait 817.000 ans pour se rendre autour de Trappist-1. Il reste donc à découvrir de nouvelles technologies exploitables et parvenir à les maîtriser.

La piste de l'antimatière, pour stocker de l'énergie, a été envisagée par Peter W. Hamilton dans son roman de science-fiction, "L'aube de la nuit", mais cette perspective est encore loin d'être à notre portée. Alors mieux vaut miser sérieusement sur la préservation de notre chère et précieuse planète bleue avant d'envisager de migrer sur une autre...