Les troubles mentaux tel que les troubles bipolaires, personnalité borderline, schizophrénie, personnalité histrionique, scarifications, addiction au risques, automutilations, mise en danger de sa propre vie et celle d’autrui sont des problèmes qui augmentent à vitesse exponentielle notamment chez les adolescents. Depuis peu, grâce aux médias qui donnent la parole à des personnes d’influence, les troubles mentaux commencent à être déstigmatiser.
En effet, dans le monde du travail, la discrimination envers une personne qualifié mais qui souffre de troubles bipolaires est plus que présente.
Cette personne a peu de chance qu’on l’a rappelle pour lui dire qu’elle est embauchée, les drh préférant recruté des personnes totalement incompétente mais qui rentre dans leur critère de sélection (physique, personnalité et santé). Une injustice à laquelle on doit impérativement mettre un terme.
It's time to reveal my secret identity. End the silence. End the stigma. https://t.co/Yu0ms70vUX pic.twitter.com/hTrmCe28wa
— AJ Mendez Brooks (@AJBrooks) 2 février 2017
Les troubles mentaux chez les adolescents : le début de la descente aux enfers
Durant l’adolescence, le corps change en raison de la puberté, c’est l’âge on l’individu se cherche et développe sa personnalité. Il passe par la case collège qui parfois se passe très mal, soit il est intégré par les autres et tout se passe plus ou moins bien soit il a une vraie personnalité et non un mouton et peut rencontrer des problèmes avec les professeurs sans raisons valables, la rejection et par conséquent l’isolement.
A cet âge-là où l’adolescent est assez fragile, l’automutilation et l’abus d’alcools et de substances est plus d’actualité que jamais. Ce problème a toujours été présent mais on remarque ces dernières années une implosion de ces faits. Le jeune s’isole, devient de plus en plus nerveux, refuse de parler à sa famille, éprouve de la honte, développe une phobie scolaire voir sociale et se retranche dans sa chambre avec des idées noires plein la tête.
Puis viens le moment où c’est la goutte de trop et là arrive la tentative de suicide.
La solution des parents n’est pas forcément la bonne
Face à ces situations, nombreux sont les parents qui se sentent impuissants face à la situation. Par conséquent, ils ont recours à l’hospitalisation en psychiatrie dans un premier temps puis une hospitalisation en hôpital de jour en soins études dans un second temps.
Le problème sont les psychiatres. Les adolescents encore sous la tutelle et responsabilité de leurs parents n’ont pas leur mot à dire et se voient souvent attitré des psychiatres incompétents voir pire. Il est primordial pour les parents de bien choisir le psychiatre, de faire des recherches et bien se renseigner sur ce médecin pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Par exemple, lorsque le psychiatre est un véritable imbécile, les jeunes ont tendance à ne pas aller à leur séance, il ne faut pas s’étonner alors si le problème ne s’améliore pas. En sortant d’hospitalisation, le problème n’est souvent pas réglé il faut pour la plupart un traitement de fond administré par voie orale ou intraveineuse une fois par mois, voilà pourquoi le choix du médecin est plus qu’important.
Les soins-études, solution controversée
Ces jeunes font souvent leurs scolarités au sein d’un établissement que l’on appelle soins étude, les plus connus sont à Paris et en banlieue parisienne notamment. Ils y font leurs études secondaires ainsi que des ateliers. Cependant tout n’est pas tout rose. Loin de là. En effet, les jeunes patients ne sont absolument pas tous traité de la même manière et le serment d'Hippocrate dans ces lieux peut vraiment s’appeler le serment d’hypocrite. Racisme, discrimination, harcèlement morale, blocage des études, redoublement injustifié en raison des origines ou d’une haine gratuite envers le patient trop fragile pour se défendre, intimidations et j’en passe.
Ces établissements ne conviennent pas à tout le monde, le racisme étant omniprésent autant dans l’équipe médicale que dans un large groupe de patients issus de la bourgeoisie Parisienne adeptes du front national, les patients de minorité ethniques ont moins de chances de s’en sortir mentalement et professionnellement que les autres qui s’appellent « Mathilde et Brice », bourgeois, européens et catholiques.
Le racisme et la discrimination envers les malades doit cesser, de nombreuses célébrités ont évoqué longuement leurs troubles mentaux et en particulier April Mendez Brooks, ancienne catcheuse à la WWE, d’origine Porto Ricaine et bipolaire qui connaît très bien le problème l’ayant vécu et le relate dans son livre « Crazy is my Superpower » numéro 1 des bestsellers du New York Time. Grâce à des témoignage tel que celui d’AJ Brooks, le racisme et la stigmatisation des maladies mentales diminueront.