A l'heure du tout écologique et des conférences sur le climat, un juteux business s'est mis en place : l'éolien. Au moment où l'on agite la peur du réchauffement climatique, on nous promet une énergie verte et gratuite. Une énergie libre, aussi libre que le vent ! Mais cela est il aussi idyllique que ce qui est vanté ? Un aérogénérateur, c’est des centaines de mètres cube de béton injectées dans le sol.

Ce sont donc des terres saccagées et des paysages défigurés. Et cela, pour un résultat carbone catastrophique. En effet, sans vent, plus d’électricité. Il convient donc d’installer en parallèle tout un réseau de centrales électriques traditionnelles à charbon ou au gaz, dans le but de compenser les chutes de tensions. Il s’agit d’un réseau très souple permettant de suivre le rythme des vents. En contrepartie de cela, malheureusement, ces centrales ont un rendement faible, ce qui signifie qu’elles sont extrêmement polluantes. De plus, il est faux de prétendre que l’éolien serait gratuit puisque le vent est gratuit.

Il faut bien dire que ce moyen de production énergétique est largement subventionné par le contribuable : 20 milliard d'investissements soit un un tiers des taxes écologiques prélevées par l’Etat, soit l’équivalent de 100 hôpitaux ou de 1500 collèges ! Et on ne parle pas encore des futures investissements qui représentent 300 milliards d'euro cumulés jusqu'en 2030. Et cela pour moins de 4 % de la production électrique française ! Il est également faux de prétendre qu’il ferait baisser les émissions de gaz à effet de serre, puisque les centrales nucléaires qui représentent 80 % de la production électrique n'en rejettent déjà pas.

Eoliennes, le bilan est mauvais aussi bien écologiquement que financièrement

Il convient donc de se demander pourquoi une installation aussi massive des ces machines à tourner en rond. En réalité, il s’agit d’exigences de la Commission européenne à Bruxelles qui impose cela (« les directives de la Commission pour 2020 »). On se doute bien que ces décisions sont motivées par les puissants lobbies qui partent à l’assaut des subventions publiques. Aujourd’hui, si on veux polluer moins, il faut installer moins d’éoliennes et donc moins de centrales polluantes. Il faut aussi réfléchir à optimiser d’autre types d’énergies dites propres et avant tout continuer les efforts entrepris pour rendre le nucléaire plus sûre. Ce défi doit notamment passer par la recherche de nouvelles techniques pour stocker sans danger les déchets radioactifs qui mériteraient les subventions allouées à des moulins à vent.