Nous avons constaté une baisse des cours du pétrole. Cependant, les prix à la pompe ont augmenté dans les stations-services françaises, mais c’était sans compter l’augmentation de plusieurs taxes. Le pétrole est le carburant le plus vendu dans le pays, avec environ 80% des volumes vendus. L'essence sans-plomb 95, quant à elle, est le deuxième carburant le plus vendu et elle verra son prix baisser.
Nous savons également que ces ressources s'épuisent dans le long terme mais cette hausse risque de mettre en colère les ménages mais aussi les vendeurs de véhicules.
Christophe Castaner a annoncé ce lundi une hausse de 10% des taxes sur le diesel en 2018
Cette hausse effacera complètement la baisse du pétrole vu ces derniers temps. Le prix du carburant varie selon l'offre et la demande, mais aussi en fonction du taux de change euro-dollar et enfin du stock disponible. Rappelons que c'est une énergie qui s’épuise avec le temps. Le gouvernement rééquilibre depuis 2015 les avantages fiscaux qu’il a eu.
Cette hausse va augmenter de 7,6 centimes par litre les taxes sur le diesel, et ce rien que pour l'année 2018. Il se pourrait aussi que la taxe de l'essence baisse.
L’économiste, Thomas Porcher, explique qu'il reste cependant bon marché. Il a quand même subi une hausse de près de 20% en un an. Le diesel pourrait atteindre 1,3 euro le litre. Cette hausse compterait jusqu'à 14 euros par mois pour une famille dite moyenne, et 20 euros pour un ménage qui habite en zone péri-urbaine car ils prennent plus leur voiture.
Conséquences de la hausse du diesel
Dès l'an prochain, le prix du diesel augmentera de 3 centimes supplémentaires par litre et celui de l'essence verra son prix à l'inverse baisser. Pour faire passer cette mauvaise nouvelle auprès des français, le gouvernement annonce un allègement de la fiscalité des retraites ! Les vendeurs de véhicules risquent de voir leurs chiffres d'affaire baisser encore plus.
En effet, cette baisse de ventes est réelle depuis déjà 4 ans.
Le but aussi serait de pousser les ménages à investir dans les véhicules électriques et de se séparer des voitures qui utilisent des ressources épuisables. Cela est pour eux un moyen de réduire les problèmes environnementaux.
Quant aux ménages, ils se questionnent de plus en plus. Les ménages moyens ou précaires n'ont pas les moyens financiers d’investir dans un nouveau véhicule. Ils voient aussi leurs dépenses augmenter pour aller travailler. Toute cette augmentation subie par le gouvernement risque une nouvelle fois de mettre les français en colère. Peut-on penser qu’il y a des risques de mouvements de grèves dans les jours qui arrivent ?