Depuis l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, les crimes de haine des suprémacistes blancs se font de plus en plus nombreux. Les évènements récents de Charlottesville causés par des néo-nazis et suprémacistes blancs montrent l'ampleur de la haine et surtout de l'irresponsabilité des dirigeants des réseaux sociaux. En effet, le premier groupe terroriste visé lors d'une attaque est toujours ceux qui se revendique tel "L'Etat Islamique", connu pour leur recrutement sur les plateformes sociales, en particulier Twitter et Facebook. Cependant les suprémacistes ne sont pas en reste malheureusement.

La tragédie de Charlottesville fut l'élément déclencheur pour que les dirigeants des réseaux sociaux bannissent, suppriment et bloquent les comptes, groupes et pages des néo-nazis.

Monde digital et discrimination

A travers ces plateformes, ces individus déversent leur haine, incitent aux crimes de haine envers les minorités ethniques en se cachant désormais sous de faux profils afin de ne pas être confrontés aux autorités. Par contre lorsque des personnes issues de minorité dénoncent les actes racismes, les événements discriminants qu'ils subissent au quotidien, en relatant les faits sur leur profil personnel sous leur véritable identité, leur profil est alors supprimé voir banni du site.

Il est question encore d'inégalité.

Le détournement des réseaux sociaux

Ce n'est pas un secret que les terroristes se servent notamment des réseaux sociaux pour leur recrutement à notre plus grand malheur, et tout comme les suprémaciste blancs qui étalent partout leur idéologie nauséabonde, ils font en sorte de se faire discret en modérant leur propos afin de ne pas voir leur comptes supprimés ou bloqués.

Les hauts dirigeants des médias en ligne et réseaux sociaux tel que Facebook, Twitter, Instagram autrement dit les plus importants du monde en raison de leur popularité doivent impérativement se pencher davantage sur le cas de la propagande ouvertement raciste et dangereuse des utilisateurs. Ces suprémacistes blancs ont par ailleurs causé la mort d'une jeune femme à Charlottesville répondant au prénom d'Heather et ont blessé gravement de nombreuses autres victimes.

Se pose alors la question de la liberté d'expression sur internet, où et la limite ?

Dans le cas présent les discours incitant à la haine raciale, aux crimes et qui prônent l'idéologie suprémaciste hitlérienne ne doivent en aucun cas être tolérés et diffusé sur les réseaux, plateformes comprenant des millions d'utilisateurs car en effet de nombreuses se retrouvent alors en danger.