Avec actuellement à son actif trois belles oeuvres d'inspiration africaine dont le fameux « Rayane l'orphelin » qui l'aura lancé, le jeune écrivain congolais de 23 ans Christ-Lorez Kibeloh fait depuis deux ans maintenant une percée pour le moins singulière dans le monde de la littérature française.

Le 10 mars dernier, il était en déplacement du côté de la Gare du Nord à Paris pour une rencontre avec ses lecteurs au travers d'un événement organisé par l'association Noprima International qui l'accompagne. Objectif affiché, faire autant que possible la promotion de ses livres et échanger avec les intéressés sur leur ressenti par rapport à son travail.

Il faut dire que les critiques sur son oeuvre se veulent particulièrement enthousiastes et bienveillantes. La récompense de "Jeune Auteur" 2017 qu'il a reçu de l'Académie du bassin d'Arcachon, au Sud-Ouest de France en est d'ailleurs l'illustration. De plus, sa nouvelle "Marie" subira très bientôt une adaptation en court-métrage de 20 minutes au cinéma.

Une plume qui s'est révélée devant le papier

Bien sûr, quand on interroge l'ancien prodige du football sur le moment où il a véritablement ressenti de la passion pour les lettres, sa réponse est sans équivoque. C'est au lycée Condorcet, en compagnie de son enseignante de français de terminale, que Christ-Lorez s'est senti poussé une âme d'écrivain.

Mme Elodie De Ridder, comme elle se nomme, garde bien entendu toute sa reconnaissance. Ensuite, trahi par une blessure dans son rêve d'un carrière footballistique, La maison d'édition France Libris et maintenant EdiLivre lui auront permis d'exprimer son second talent.

Donner de l'espoir avec les mots

Kibeloh le reconnaît volontiers, son don pour l'écriture, il veut le mettre au service de la jeunesse africaine.

En effet, il estime le continent noir reste en proie aux doutes devant les multiples défis qu'il se doit de relever. Et bien sûr, il aimerait apporter sa part de pierres à l'édifice pour motiver les jeunes à garder l'espoir d'un avenir meilleur pour tous.

C'est donc en inspirant d'une réalité souvent triste et désespérée, que le jeune plumeau nourrit l'intrigue de ses romans.

« Rayane l'orphelin », « Retour en arrière Issa », ou encore « Marie », toutes ses histoires, il les tire de son vécu. Et on comprend mieux pourquoi les personnages peuvent rapidement nous sembler familiers et attachants. Le jeune auteur publiera d'ailleurs d'ici à la fin de l'année un nouveau roman, « Une vie d'enfer », de quoi marquer un peu plus les esprits.