Pour fêter ses 40 ans de carrière, indochine ne fait pas les choses à moitié. En effet, après avoir annoncé il y a quelques semaines la sortie d'un film, après avoir sorti une collection de l'ensemble des singles depuis les années 1980, le groupe français va mettre le feu dans tous les grands stades français. Et pour le moins qu'on puisse dire, c'est que la billetterie s'embrase déjà après quelques heures. Explications.
Le Stade de France et Pierre Maurois complets
Indochine donne rendez-vous à l'ensemble de ses fans dès le 29 mai prochain pour le départ du "Central Tour".
Le groupe, mené par Nicola Sirkis, donnera donc cinq concerts géants à Lille, Bordeaux, Marseille, Lyon et au Stade de France. Malgré la crise sanitaire que connaît la France depuis le début de l'année, le chanteur espère que tout se passera bien en 2021 afin de fêter les 40 ans comme il se doit. Pour autant, la bande a déjà mis des options sur 2022 au cas où il serait impossible de faire venir du monde l'année prochaine.
Une chose est certaine, le public y croit fortement et ça se remarque quand on regarde la vente des billets. En effet, les places mises en vente dès ce mardi 29 septembre, ont fait un carton. Les concerts au Stade de France ainsi qu'au Stade de Lille sont d'ores et déjà complets puisque Indochine a déjà vendu plus de 270 000 places.
Il faut dire que dès la pré-vente, qui a eu lieu le vendredi 25 septembre dernier, 120 000 places étaient déjà prises. Alors faites vite, il n'y en aura pas pour tout le monde.
Les prix des places pour Indochine abordables
Le groupe a beau être un monument de la chanson française, il a décidé de ne pas faire flamber le prix des billets.
En effet, Nicola Sirkis a toujours souhaité que tout le monde puisse s'acheter une place pour voir un de ses concerts, quitte même à s'asseoir sur les cachets. Le chanteur d'Indochine avait expliqué qu'il ne comprenait pas pourquoi on privait les gens de pouvoir crier, hurler, danser juste parce qu'ils n'avaient pas d'argent.
C'est d'ailleurs pour la même raison que lors d'un concert du groupe, il n'y a jamais eu de carré or, tribune or : "On a l’impression qu’on est dans le Titanic, il y a que les premières classes qui vont s’en sortir!".
Finalement, Nicola Sirkis estime que baisser son cachet est un moindre mal pour pouvoir faire baisser les tarifs au maximum : "On a jamais voulu s'enrichir. Pas mal d'artistes souhaitent ça, mais pas nous. Baisser notre cachet, c'est un moindre égard que nous avons vers un public qui nous permet de vivre de notre passion". Il termine son propos en indiquant que le but de son groupe est de travailler plus pour gagner un peu moins et pas l'inverse.