La pandémie qui frappe le monde entier ne prendra pas fin en claquant des doigts. En effet, pour que la propagation du virus se termine, il faudra trouver un vaccin, un antidote. Aujourd'hui, de nombreux pays du monde se penchent sur cette situation avec un seul objectif obtenir rapidement une solution qui permettra d'immuniser la population mondiale. Si la Russie a annoncé avoir trouvé un vaccin, aucun n'a été officiellement validé par l'Organisation mondiale de la Santé. Si toutes les institutions des différents pays se montrent discrètes sur ce sujet, certaines au regard des effets secondaires ont fait machine arrière.

En France, on continue d'avancer sur ce point et des centaines de personnes vont prochainement se faire tester dans le sud du pays.

Un total de 25 000 volontaires en France

Si depuis son apparition dans le monde, la COVID-19 n'entraine que des mauvaises nouvelles, économiques, écologiques ou médicales, il est essentiel parfois de voir le verre à moitié plein. La France est connue et reconnue dans le monde pour sa cuisine et son savoir faire médical, l'Institut Curie n'est pas là par hasard. Il y a quelques jours, on a appris que c'est dans la ville rose que de nombreux essais cliniques allaient être faits. Ainsi ce sont plus de 1000 volontaires qui vont tester de nouveaux vaccins contre le Coronavirus au CHU de Toulouse.

Si l'on est en droit de s'interroger sur ces vaccins, les patients 0 qui vont tester le virus vont permettre de faire une grande avancée dans la gestion de la pandémie du Coronavirus.

Depuis l'ouverture de la plateforme, au début du mois d'octobre, on peut dire que le nombre de personnes qui veulent se faire tester est important, on se bouscule pour se faire tester.

Un suivi régulier

Bien évidemment comme dans tout essai clinique, il faut que les volontaires soient un échantillon représentatif de la population.

Les personnes sont donc sélectionnées en fonction de leur âge, leur sexe, leur poids etc. Egalement, nous retrouvons dans le panel des inscrits des personnes qui sont aussi des personnes à risque, c'est à dire prioritaires en cas de création et validation du vaccin. En effet, le processus étant très long, les personnes vont être suivies pendant un bon moment afin d'évaluer d'éventuels effets secondaires.

Aujourd'hui, compte tenu de l'évolution de la pandémie mais aussi de l'évolution du virus, il est bien difficile de savoir quand un vaccin sera créé et validé. Selon les différentes informations du CHU toulousain, les suivis vont durer deux ans et se dérouleront en trois phases : l'administration du vaccin d'abord, les tests pour connaitre la dose idéale ensuite et enfin la comparaison des résultats en fonction de chaque profil. Une bonne nouvelle pour la science et l'humanité.