Saisie par le ministère, la haute autorité de santé (HAS) décide d’ouvrir la vaccination à d’autres professions que les médecins, infirmiers, sage-femme, pharmaciens, laboratoires d’analyses, centre de protection maternelle et infantile et service de santé du travail. En effet, désormais, les vétérinaires et les dentistes seront également habilités à administrer le vaccin contre la COVID-19.

Comment cela va-t-il se dérouler ?

Les vétérinaires n’auront pas le droit de vacciner dans leur cabinet, ils devront prévoir leurs rendez-vous dans un centre de vaccination spécialisé, contrairement aux dentistes qui pourront le faire aux deux endroits.

Cela permettra à 252.000 professionnels supplémentaires d'injecter le vaccin contre la covid -19.

Ce qui change ?

À partir du jeudi 25 mars, comme l’a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, les infirmiers pourront à leur tour prescrire le vaccin. Le but de cette manœuvre est d’augmenter rapidement la vaccination et qu’un maximum de population ait accès au vaccin. Les nouveaux variants inquiètent, car ils se diffusent rapidement, mais heureusement des nouveaux vaccins devraient arriver courant avril.

  • La campagne de vaccination

En effet, tout devrait s’accélérer dès ce mois d’avril. L’importance de la vaccination n’est pas le nombre de vaccinateurs, mais les livraisons de vaccins qui ne sont pas faites, annonçait ce jeudi Olivier Véran.

Il assure néanmoins que "cette limite est en train d’évoluer dans le bon sens". L'HAS préconise aussi d'autoriser l'administration du vaccin par les retraités volontaires de ces professions.

  • Il ne sera pas question d’empiéter sur les médecins libéraux

Laurent Perrin, président du SNVEL (vétérinaires libéraux) avait demandé à ce que d'autres professions médicales puissent, elles aussi, soutenir leurs collègues médecins.

Dans certaines régions de France, le taux d'incidence est très élevé et une campagne de vaccination plus rapide serait la bienvenue.

Serge Fournier, président de l’Ordre des chirurgiens-dentistes, se félicite que son offre ait été retenue. Il annonce en conférence de presse que l'objectif est de travailler main dans la main avec l'ensemble des professions.

Les dentistes pourraient venir prêter main forte dans les centres de vaccinations, avant de pouvoir potentiellement faire des vaccins en cabinet. Sans déranger le travail des médecins libéraux, les dentistes pourraient vacciner leurs patients, dont ils connaissent les antécédents médicaux.

Quoi qu’il en soit, ce sera la première fois que les vétérinaires et dentistes sont sollicités pour la vaccination de la population. Les étudiants en profession de santé s’ajoutent à cette liste. L'objectif est clair : augmenter la cadence de la vaccination.