Avocat au barreau de Paris, Arash Derambarsh est un avocat au devant de la scène médiatique étant le défenseur de personnalités publiques du petit comme du grand écran. C’est ainsi qu’il est devenu l’avocat de Pierre Ménès, Christine Kelly, de la victime présumée d’Ary Abittan, du footballeur Brahim Thiam ou encore du chanteur Pete Doherty. A l’heure où l’on souhaite libérer la parole des victimes, il faut noter que les affaires défendues par son cabinet sont à 75% des affaires qui protègent des victimes de violences faites aux femmes.

Egalement adjoint au maire de Courbevoie (Hauts-de-Seine), il est aussi très engagé dans la cause du gaspillage alimentaire.

Arash Derambarsh est à l'origine d'une loi en 2016 qui a pour objectifs la réduction des déchets et la favorisation de l'économie circulaire. Un engagement pour lequel il sera récompenser par le Win Win Award, le Prix Nobel du développement durable. Il faut savoir que ce prix qui est attribué par la ville de Göteborg en Suède a été decerné à d'autres personnalités de renom telle que Kofi Annan ou encore Al Gore.

L’affaire du plagiat présumé

Mais c’est aussi un avocat que l’on a trainé dans la boue lors d’un plagiat présumé qu’il aurait commis dans le cadre de sa thèse de droit, à l’époque soutenue en décembre 2015, au sein de l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Si dans un premier temps, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) a annulé la décision prise par la section disciplinaire du conseil académique de Paris-I, l’avocat a décidé de contre-attaqué en portant l’affaire en justice.

C’est ainsi qu’il vient d’obtenir réparation grâce à un arrêté de la Cour d’appel de Paris.

La Cour d’appel de Paris réhabilite Me Arash Derambarsh

Le 9 juin dernier, la Cour d’appel de Paris a rejeté la décision de radiation rendue par le conseil de l’Ordre des avocats de Paris en 2021.

En effet, la Cour d’appel a estimé que l’Ordre n’avait aucune compétence pour juger un plagiat. Ensuite, la Cour d’appel a pris la décision d’annuler le rapport disciplinaire pour. “violation de la neutralité rédactionnelle”. Elle considère que Me Arash Derambarsh a été accusé sans preuve par le rapporteur de ce rapport, Me Joel Grangé.

D’ailleurs, cette atteinte à la neutralité rédactionnelle a été fortement remise en question par la Cour d’appel.

Une faute académique et non une fraude

Pour l’heure, Arash Derambarsh n’a plus vraiment de soucis à se faire et peut continuer son métier sereinement notamment grâce à la décision du Cneser qui affirme qu’il ne s’agit pas d’une fraude mais d’une faute académique sans infraction pénale ou civile. Pour la suite, Me Derambarsh a fait pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat à ce sujet. Rappelons enfin que dans cette affaire de supposé plagiat, les victimes elles-mêmes considéraient ne pas avoir été plagiées.