Le championnat du monde de handball 2017 se déroule du 11 au 29 janvier chez nous, en France pour la troisième fois de l'histoire. Vainqueur de l'édition précédente au Qatar, les Bleus remettent leur trophée en jeu. Après avoir perdu leur titre à l'Euro puis aux JO en 2016, les Experts auront à coeur de prendre leur revanche dans un sport qu'ils dominent depuis plus de dix ans maintenant.

Quintuple champion du Monde (un record !), triple champion d'Europe et double champion olympique, la place occupée par le handball français sur la scène mondiale ne fait pas l'ombre du moindre doute, elle fera comme à chaque compétition depuis dix ans partie des grands favoris.

Après avoir gagné quatre titres consécutifs (JO,CM,CE,CM) entre 2008 et 2011, l’Euro 2012 et le Mondial 2013 ont semblé marquer un coup d’arrêt à la bande de Nikola Karabatic, éliminée dès le tour principal et en quart de finale. Des performances auxquelles on était plus vraiment habitué tant cette équipe là nous avait émerveillés par sa domination sans débat. Champion d’Europe en 2014 puis du Monde en 2015, les Experts sont de nouveau tombés de haut en 2016 après ses échecs à l’Euro, éliminés au Tour principal mais surtout aux Jeux Olympiques de Rio où ils perdaient la première finale de leur histoire face au Danemark.

A domicile, dans la peau d'un favori...

L’heure de la revanche a sonné pour les Bleus qui ne visent rien d’autre que la victoire finale dans ce mondial, leur mondial !

Pour cela, Didier Dinart et Bertrand Gille (pour qui ce sera la première compétition) ont concocté une liste de 21 joueurs qui feront la préparation jusqu’à mardi, à la veille du match d’ouverture face au Brésil. Liste dans laquelle on retrouve les cadres tels que Thierry Omeyer, Daniel Narcisse, Luc Abalo, Nikola Karabatic, Cédric Sorhaindo ou Michaël Guigou mais aussi un apport de jeunes avec les Barcelonais Dika Mem et Timothey N’Guessan ou le joueur de Sélestat Yanis Lenne.

A noter que William Accambray, qui n’a plus porté les couleurs de l’équipe de France depuis sa blessure en mai 2015, fait son retour en Bleu. A l’issu de cette préparation, seuls 16 d’entre eux participeront à la compétition qui devrait sans surprise nous montrer une composition identique à celle des Jeux Olympiques.

que beaucoup rêvent de détrôner !

Cependant, il serait stupide d’affirmer que ce titre relèverait de la généralité. Les dernières compétitions (3 vainqueurs différents) nous ont montré que la concurrence s’est fortement accentuée et qu’il n’y a désormais aucune équipe au-dessus des autres. Le Danemark, champion olympique 2016 et l’Allemagne, victorieuse de l’Euro en janvier dernier feront figure de favoris aux côtés des Bleus.

Derrière ces trois favoris, la chasse est ouverte pour les nombreux outsiders. Le Qatar et sa colonie d’expatriés menée par l’expérimenté entraîneur espagnol Valero Rivera, finaliste de la dernière édition et double champion d’Asie en titre seront à redouter. Parmi les autres équipes à surveiller, on retiendra aussi l’Espagne, finaliste de l’Euro 2016 et revancharde après avoir manqué les Jeux Olympiques de Rio, la Pologne (quatrième des Jeux Olympiques 2016 et troisième du Championnat du monde 2015), la Croatie (troisième de l’Euro 2016), la Suède (toujours placée, jamais vainqueur ces dernières années) ou encore la Slovénie (sixième des Jeux Olympiques 2016).

Bien malin sera celui qui arriverait à dévoiler les quatre équipes présentes dans le dernier carré le 24 janvier prochain tant la concurrence est rude. Claude Onesta en a parfaitement conscience et tient à mettre en garde : « On sait que gagner relève de l’exploit à chaque fois et que nos adversaires sont suffisamment valeureux pour pouvoir nous faire échouer ». On souhaite donc tous les plus grands succès à nos Bleus dans leur quête d’une sixième couronne mondiale. Ils ouvriront le bal du Mondial mercredi prochain (20h45) face au Brésil dans l’ambiance bouillante de l’Accorhotels Arena à Paris.