Championne du monde en 2015, l'équipe de France a décroché ce dimanche, au mondial U21, la médaille de bronze après une victoire (23-22) face à l'Allemagne lors de la petite finale. L'occasion de marquer la fin de l'aventure pour une génération en or.

Il a d'abord fallu digérer la défaite en demi-finale. Pour cela, il fallait trouver de la force, de la motivation pour venir à bout d'une équipe allemande accrocheuse. Mais les bleuets étaient revanchards. En effet, en 2016, c'était l’Allemagne qui avait mis fin aux espoirs des minots français en les privant du titre.

Et tout n'a pas été simple. Les bleuets ont d'abord dû courir après le score (1-3 et 2-6) avant que l'envie et surtout quelques arrêts de Julien Meyer ne permettent aux Français de revenir au contact à la pause (10-12).

Avec une défense retrouvée et un état d'esprit remarquable, les Bleuets passent en tête pour la première fois à la 36ème (15-14) pour ne plus jamais lâcher les commandes. A la dernière seconde, Julien Meyer réalise un double arrêt décisif pour préserver la victoire des tricolores (23-22) : "On avait peut-être un peu plus envie qu’eux et surtout une revanche à prendre. Donc on est fier d’avoir fait ce qu’on fait" a déclaré le portier français après la rencontre.

Une génération dorée

Depuis son titre européen chez les U18 en 2014, la génération 1996-1997 était toujours montée sur le podium lors d'une compétition et ce mondial U21 ne fait pas exception.

Les Français de cette génération grattent donc une quatrième médaille. Après l'or à l'Euro U18 et au mondial U19, les bleus finissent sur deux médailles de bronze (Euro U20 et mondial U21).

Sous les yeux du sélectionneur Didier Dinart qui connaît bien ces jeunes pour les avoir pousser vers le titre européen jeune il y a trois ans, nul doute qu'on retrouvera plusieurs de ces jeunes chez les A.

Pour certains, c'est déjà le cas, à l'image de Yannis Lenne, Dika Mem (désigné meilleur arrière droit du mondial), Melvyn Richardson ou encore Julien Meyer (considéré comme le successeur de Thierry Omeyer) et pour d'autres ce sera bientôt le cas. On pense notamment à Romain Lagarde (HBC Nantes) sur le poste d’arrière gauche ou encore à Aymeric Minne, demi centre d'Aix.

Après ce bel été tout en bleu, chacun repartira dans son club. Certains pour continuer à s'affirmer, d'autres pour poursuivre une accession précoce. En tout cas, le handball masculin français peut être confiant sur l'avenir. La relève répond à l'appel.