Décidément le Paris Saint-Germain n'a pas la cote en Espagne ! Suite aux transferts de Neymar et Kylian M'Bappé pour près de 400 millions d'euros, les Ibériques se montrent très remontés contre le club de la capitale, lui reprochant de ne pas respecter le Fair-Play financier instauré par l'UEFA. Alors que des clubs comme le FC Barcelone et le Real Madrid sont à la tête de la fronde anti-PSG, un autre club espagnol s'est joint à eux, via la voix de son Président, le FC Séville. Lors d'une interview donnée à la Cadena Ser, le dirigeant à la tête du club andalou à critiquer le transfert du Brésilien pour 222 millions d'euros, le jugeant comme une folie, et argumentant, qu'aucun joueur ne valait cet argent.
La Ligue de Football Professionnel en prend également pour son grade, et est jugée laxiste par l'Espagnol : "La LFP a fait voler en éclats le fair-play financier. Le PSG n’est pas capable de générer de tels revenus. Ici, la Liga fait du bon travail. Tu peux avoir les joueurs en fonction de la capacité de ton club à engranger des recettes."
Alors que l'Equipe annonçait ce lundi la volonté du Président de l'UEFA de sanctionner le Paris Saint-Germain dans le cadre des règles du fair-play financier, cette nouvelle déclaration houleuse devrait mettre un peu plus la pression sur le club francilien et ses supporteurs.
A partir du 30 juin 2017, le PSG pourra être sanctionné
L'enquête qui vise le club de la capitale depuis le 1er septembre devrait se poursuivre tout au long de l'année et va donc rythmer la saison des rouges et bleus.
Aucune sanction ne peut être prononcée à l'encontre du club parisien avant la fin de l'exercice financier 2017/2018 qui s'achèvera le 30 juin prochain et le mercato hivernal s'annonce donc crucial pour le Paris Saint-Germain qui devra absolument se débarrasser de certains joueurs. Si Blaise Matuidi, Serge Aurier, Grzegorz Krychowiak, et Jésé ont trouvé preneurs cet été, Angel Di Maria et Julian Draxler figure en tête des éléments à céder cet hiver.
Espérons désormais pour les coéquipiers d'Edinson Cavani, que ces ventes suffiront à convaincre l'UEFA et que la fronde des clubs historiques du football mondial ne force pas l'instance européenne à condamner le PSG de manière abusive.