Le nom du Paris Saint-Germain n'arrête pas de circuler dans toute l'Europe du football depuis le début du mois d'août. Bien sûr, ce n'est pas toujours en des termes très élogieux. Pour cause, le club de la capitale française a réalisé un mercato estival totalement fou en recrutant la star brésilienne Neymar Jr et le jeune prodige français Kylian Mbappé pour près de 400 millions d'euros. Des dépenses qui sont évidemment très mal perçues chez de nombreux dirigeants du football européen qui craignent de voir l'inflation s'accroître un peu plus dans l'univers du ballon rond.
D'ailleurs, si la Liga, soutenu en coulisses par le Real Madrid et le FC Barcelone, faisait jusqu'ici figure de principal détracteur du club francilien, la Bundesliga a désormais décidé de lui emboîter le pas. En effet, alors que le Bayern Munich se fait particulièrement discret sur le sujet depuis la formation du front anti-PSG, le président du RB Leipzig Oliver Mintzlaff est lui monté au créneau pour faire barrage à l'ascension du club francilien. Et il n'y a pas que lui, le président du Borussia Dortmund et patron du football allemand Reinhard Rauball est désormais entré dans la danse.
La guerre à l'argent roi au sommet du football européen
Les nouveaux riches du football n'ont pas vraiment la côte en Allemagne, alors Oliver Mintzlaff n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Il a jugé bon de dire en pleine émission Sky90 que les clubs non respectueux de la règle du fair-play financier devraient tout simplement être exclus des compétitions européennes. Ironie de l'histoire, le club allemand est en pleine violation consentie du règlement de l'UEFA qui devrait normalement lui interdire la participation à la Ligue des Champions vu que son actionnaire se trouve en même temps propriétaire du RB Salzbourg également en lice dans le tournoi.
De son côté, Reinhard Rauball s'est montré particulierement verbeux au sujet du PSG dans l'hebdomadaire allemand Sport Bild. Il estime en effet que le transfert de Neymar à Paris qui aura coûté près d'un quart de milliard d'euros est la porte d'entrée vers une "ère de transferts démesurés". Plutôt culotté venant de la part du patron du club qui a cédé le jeune Ousmane Dembélé au Barça pour 147 millions d'euros.
Un appel clair à des sanctions pour le PSG
Le boss de Dortmund a lancé à l'UEFA une invitation à revoir le système absurde de prêt avec option d'achat obligatoire qui ne sert selon lui qu'à contourner la règle du fair-play financier. Et comme si cela ne suffisait pas, le président de la Ligue allemande a confié son espoir de voir les instances européennes frapper dur les éventuels délinquants.