C'est la polémique de la semaine au PSG. Qui va tirer les penaltys cette saison ? C'était la question centrale de la conférence de presse d'Unai Emery, ce jeudi au Camp des Loges. Après la vive altercation entre Neymar et Edinson Cavani qui en sont presque venu aux mains, l'entraîneur espagnol a été invité à donné l'identité du tireur de penaltys, pour cette saison. Mais il s'est plutôt montré vague sur le sujet.
" Beaucoup de joueurs peuvent assumer ces responsabilités "
"C'est une grande responsabilité de frapper ça. Ici, beaucoup de joueurs peuvent assumer ces responsabilités.
Les deux joueurs qui sont là pour frapper les penaltys sont cavani et Neymar. D'autres joueurs peuvent frapper aussi. On s'entraîne beaucoup aux penaltys. On a besoin de plus de joueurs que deux. Le premier c'est Cavani, le deuxième c'est Neymar." a-t-il affirmé quand la question lui a été posée une première fois.
Emery évasif sur l'ordre des tireurs
L'affaire est donc close ? Cavani tireur prioritaire et ensuite Neymar ? Pas vraiment, si l'on en croit la suite de la conférence de presse. "Qui va être le premier et le deuxième pour les penaltys ? Je vais le dire en premier aux joueurs. On verra samedi s'il y a un penalty" a expliqué le technicien espagnol.
Il est aussi revenu sur l'incident de dimanche soir entre ses deux stars d'attaque.
"Ce sont deux joueurs très compétitifs, qui veulent le meilleur pour l’équipe, qui ont évidemment ensuite des objectifs individuels. C’est une conversation normale, ça fait partie de la vie d’un club. Moi aussi ça m’arrive d’avoir parfois des discussions passionnées avec le président". Une conversation normale, qui a tout de même fait beaucoup de bruit et qui a mis en lumière des clans dans le vestiaire parisien.
" Les joueurs parlent tous entre eux, peu importe la nationalité "
Ce qui ne tourmente par l'ancien entraîneur du FC Séville, pour qui "le plus important, c'est la qualité du joueur". Néanmoins, il reconnaît tout de même qu'il "faut être attentif à la culture des joueurs mais ici, il y a une bonne ambiance dans le groupe", avant d'affirmer que "les joueurs parlent tous entre eux, peu importe la nationalité".
Tout va donc bien, comme dans le meilleur des mondes. Du moins jusqu'au prochain penalty ? La réponse, peut être, dès samedi, sur la pelouse de la Mosson, face à Montpellier (17h) avec comme objectif de ramener les trois points, pour la septième fois en autant de journées.