Le Paris Saint-Germain est plus que jamais au centre des discussions des footeux ces derniers temps. Entre la venue de stars internationales, les premières performances réussies sur le terrain et les questions autour du fair-play financier, le club parisien se retrouve sous les feux des projecteurs. Tellement que, désormais, même les politiciens commencent à exprimer leurs opinions.
UEFA / FIFA : Angela Merkel demande de resserrer la vis !
En effet, c'est dans une interview, accordée au média germanique Mittelbayerische Zeitung, que la chancelière allemande s'est exprimée sur l'été dépensier du club de la capitale française.
Comme de nombreux dirigeants de clubs allemands, Angela Merkel ne semble pas voir d'un bon oeil l'arrivée d'investisseurs aussi riches aux commandes du PSG entre autres.
La chancelière a signifié ne pas comprendre comment de telles sommes peuvent être dépensées par certains clubs de football. Selon elle, l'UEFA et la FIFA devraient sévir, en changeant les règles actuelles, afin d'assurer un équilibre sur le marché des transferts. La femme politique a également déclaré que les montants des transferts ne cesseront d'augmenter tant que les instances européennes du football ne feront rien.
Le président du Bayern Munich a le même son de cloche !
Comme précisé plus tôt, les moyens financiers du PSG sont très loin de faire l'unanimité en Allemagne.
Karl-Heinz Rummenigge, président du mythique Bayern Munich, partage d'ailleurs de très près l'avis d'Angela Merkel. Selon lui, les clubs nouvellement riches (comme le Paris Saint-Germain et Manchester City), n'ont pas compris et ne prennent pas au sérieux le fair-play financier.
Lors d'un congrès de football allemand (Frankfurter Allgemeine Zeitung), le président du club bavarois a déclaré qu'il fallait ajuster le FPF mis en place par l'UEFA, en le rendant beaucoup plus stricte.
Il a poursuivi en s'interrogeant sur les ressources des "nouveaux riches" : « Il y a des clubs qui ont les flux financiers qui ne sont pas connus parce qu’ils ne sont pas publiés. »
Conscient que la tâche de l'UEFA s'annonce ardue, il espère que ça n'empêchera pas les dirigeants européens de mettre les mains dans le cambouis : « Je pense que le président de l’UEFA agira même si cela peut le mettre dans une position inconfortable ». Enfin, il conclut par ces phrases : « Certains clubs dépensent beaucoup d’argent. Il faute que cela reste un produit légitime ».
Affaire à suivre...