Leur dernière confrontation s’était soldée par une défaite logique des Françaises sur le score de 1 à 0, synonyme d’élimination en quart de finale de l’Euro 2017 remporté par les Pays-Bas à domicile.

Au terme d’une rencontre apathique, les joueuses tricolores avaient montré leurs limites déjà pressenties en phase de poules, mettant ainsi un terme aux espoirs d’une génération dorée, dont ceux de l’emblématique Camille Abily, retraitée internationale depuis.

Aujourd’hui, il semblerait que l’arrivée de Corinne Diacre aux manettes de l’Equipe nationale puisse être le meilleur choix de la Fédération Française de Football dans l’optique de 2019, tant sa crédibilité est confirmée.

Plusieurs joueuses, jusque-là jamais écartées malgré des performances discutables ne figurent plus dans les listes élargies de la sélection. En revanche, de nouveaux noms apparaissent, laissant penser que les portes s’ouvrent enfin à des joueuses hors du Top 4.

Pour exemple, on voit qu’EA Guingamp, qui réalise un début de saison convenable, compte désormais 5 joueuses en équipe nationale : 2 en A -sans la blessure de Faustine Robert- et 3 en équipe nationale B. Marseille, toujours à la recherche de sa première victoire enregistre 2 joueuses dont l’une appelée plus régulièrement chez les A, tout comme Lille, mieux classé et surprenant promu (2 en A et 3 en B). Le FC Girondins de Bordeaux et l’ASJ Soyaux, les deux clubs hors du top 4 réalisant leur meilleur début de saison, comptabilisent quant à eux respectivement 3 et 4 joueuses sélectionnées en équipe de France B.

Somme toute logique, il semblerait désormais que ce 'tour des clubs' permettent à l'ensemble des joueuses qui performent en D1 de pouvoir enfin être récompensées. De bonne augure pour la suite !

On peut se demander si Corinne Diacre se rapproche d’une sélection homogène ou si plusieurs essais seront encore à prévoir pour trouver une osmose et arriver à son paroxysme en vue de 2019.

Quoiqu’il en soit, Valenciennes sera le théâtre d’une rencontre qui devrait nous tenir en haleine et espérons-le offrir un spectacle digne d’un duel Franco-Anglais de haut niveau !

Jouer face aux Anglaises n’est jamais une partie de plaisir !

France-Angleterre avant cet été 2017, c’était un peu la même ritournelle que pour nos voisines germanophones à qui l’on attribue la fameuse expression « à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne ».

Triste statistique puisque les Françaises n’avaient plus été vaincues par les Anglaises depuis 1974 ! De l’engagement, un mental d’acier, une défense de fer et un réalisme à faire pâlir nos Bleues. Autant d’ingrédients ayant permis à cette belle équipe de défier tous les pronostics en mettant un terme à la série noire qui leur faisait défaut face aux tricolores.

Pour autant, si cette malédiction a pris fin, c’était sans compter sur les déboires de son sélectionneur qui allaient plonger le football féminin anglais dans la tourmente !

L’éviction de Mark Sampson officialisée il y a tout juste 1 mois a entraîné la nomination prématurée de Mo Marley, alors sélectionneur des U19, pour assurer l’intérim.

Sampson, qui avait réussi à hisser son équipe jusqu’en demi-finale du dernier Euro s’est vu limogé par la Fédération suite aux accusations de deux joueuses lui reprochant d’avoir tenu des propos à caractère raciste. Un comportement jugé inacceptable, qui positionne la 4ème meilleure nation mondiale dans une situation délicate avant l’annonce officielle du prochain sélectionneur.

Deux équipes en reconstruction qui vont donc s’affronter, alors laquelle sera la plus à même de s’en relever ? La France, pays hôte et tête de série à l’instar des Bleus, aura fort à faire si elle veut venir à bout de son adversaire, car un Rosbeef n’est jamais vraiment bien cuit !

Réponse vendredi à 20h50 en direct sur C17.