Avec les multiples déceptions de la saison dernière, comme la remontada face au Barça en Ligue des Champions et la perte du titre en Ligue 1 au profit de l'AS Monaco, le PSG ne voulait pas revivre un deuxième affront. Et pour cela, le Qatar a mis les moyens. En recrutant Neymar pour 222 millions d'euros et Kylian Mbappé pour 180 millions, Paris s'est propulsé dans une autre dimension. Mais le fait d'acheter ces joueurs a relancé la concurrence au sein du club, n'en déplaise à Javier Pastore, Angel Di Maria ou encore Julian Draxler.

Angel Di Maria mécontent de son statut au PSG

Si ce dernier a réussi à se trouver une place dans le milieu à trois d'Unai Emery, les deux Argentins squattent le banc. Après la rencontre face à l'AS Monaco, Javier Pastore n'a pas hésité à se plaindre de son temps de jeu devant la presse. Quant à Di Maria, il avait déjà montré son spleen en ne célébrant pas son but contre Anderlecht le mois dernier. Une attitude très limite mais qui n'a pas été réprimandée par l'état-major du PSG. L'ancien joueur de Manchester United veut partir lors du mercato d'hiver, c'est indéniable. Il ne supporte pas sa mise au banc et le club ferait mieux de lui trouver rapidement une porte de sortie. Déjà en fin de mercato cet été, le FC Barcelone voulait acquérir Di Maria.

Mais Paris a finalement décliné l'offre jugée trop dérisoire par Antero Henrique.

Sa bouderie contre l'AS Monaco, une attitude indigne

Depuis, le milieu de terrain acheté 63 millions d'euros fait la moue. Le pire, c'est qu'il ne se cache même plus pour le montrer. Sur le terrain de l'AS Monaco dimanche, Angel Di Maria était une nouvelle remplaçant au détriment de son concurrent direct Kylian Mbappé.

Alors que tous ses coéquipiers étaient en train de s'échauffer, l'Argentin s'est assis sur le ballon, juste à côté du rond central, pour ne plus en bouger. Une attitude déplorable lorsqu'on est un sportif de haut niveau. Même à la fin de la rencontre et après être rentré une petite dizaine de minutes, Di Maria a quitté le vestiaire tel une fusée, tête basse en direction du bus de l'équipe.

Sa frustration semble avoir atteint le point de non retour au PSG. Antero Henrique n'a désormais plus qu'une chose à faire : trouver un club qui acceptera de lâcher 50 millions d'euros pour s'attacher ses services. Cela tombe bien, Paris doit dégraisser, fair-play financier oblige. Les dirigeants parisiens doivent en effet trouver 80 millions d'euros avant cet été pour ne pas être assujettis à une sanction.