Depuis un an et demi maintenant et l'arrivée de Frank McCourt en tant que nouveau propriétaire du club, l'OM est redevenu une institution où les ambitions sont nombreuses. Passé le temps de tergiversation entre la présidence de Vincent Labrune et la mise en vente, tout le monde avance dans le droit chemin. Propulsé nouveau président, Jacques-Henri Eyraud a instauré sa politique de fer au sein de la cité phocéenne.

Jacques-Henri Eyraud et le nouveau règlement pour les salariés de l'OM

Diplômé de sciences politiques, Jacques-Henri Eyraud est avant tout un homme d'affaire.

Jean-Michel Aulas, président de l'OL, lui rappelle sans cesse qu'il est un nouveau venu dans le monde du football et de la Ligue 1. Sa communication sur l'OM Champion's Project lui a valu de nombreuses critiques, mais après presque 18 mois au sein de l'OM, l'un des clubs les plus exigeants de France, Eyraud a vite appris.

Sa récente passe d'arme sur Twitter avec son homologue lyonnais a prouvé qu'il ne reculerait devant personne. En ce qui concerne sa politique intérieure, elle est avant tout basée sur ses connaissances. À l'Olympique de Marseille, l'homme de 49 ans a instauré les mêmes règles qu'une start-up américaine de la Silicon Valley. Et le président marseillais a mis un point d'honneur à en faire respecter une tout particulièrement.

Ne l'appelez surtout pas "président" ou "Monsieur"

Interrogé par l'hebdomadaire L'Express, Jacques-Henri Eyraud a révélé ce qu'il considère comme quelque chose d'essentiel dans une entreprise et sa façon de fonctionner. Ainsi, les salariés du club (il n'est pas précisé si les joueurs doivent en faire de même) ont l'interdiction formelle de l'appeler "président" ou bien "Monsieur".

Si quelqu'un l'interpelle, il doit le faire en l'appelant par son prénom, soit Jacques-Henri, et c'est tout. Il précise également que ce manquement au règlement intérieur est sanctionné par une amende !

Bien entendu, cette dernière n'est pas excessive puisqu'elle est de l'ordre de deux euros. Il est par ailleurs précisé que les plus anciens collaborateurs au sein de l'OM ont du mal avec cette nouvelle directive.

Voilà une sacrée anecdote car on n'imagine bien mal les salariés de Jean-Michel Aulas ou encore ceux de Nasser Al-Khelaïfi pouvoir appeler leur président, leur patron, par leur prénom. On attend maintenant de savoir à combien sera s'élèvera l'amende globale en fin d'année, et si elle servira à acheter un nouvel attaquant d'ici la fin du mercato d'été.