Après un long mois de suspens interminable, Lucas Moura s'en va définitivement de Paris pour rejoindre l'Angleterre et la Premier League, entre déception et envie de reprendre pied.

L'aventure aura pourtant bien commencé pour l'attaquant brésilien à Paris. Repéré dès ses 19 ans par le club francilien un an après le début de l'ère qatari, Lucas Moura s'imposera assez vite comme une valeur sûre dans les rangs parisiens. Il faut dire qu'avec 46 buts pour 229 apparitions sous les couleurs du PSG, le natif de São Paulo n'aura pas vraiment chômé en Bleu-et-Rouge.

Mais, face à la récente montée de la concurrence, l'avenir du joueur était assurément compromis dans la capitale française. Il lui faudra donc à présent espérer que le football anglais saura lui sourire.

Lucas, un malaise intenable

Très peu utilisé cette saison avec tout juste cinq apparitions en Ligue 1, il ne fait aucune doute que Lucas n'entrait plus vraiment dans les plans d'Unai Eméry. Un coup dur pour l'attaquant alors qu'il sortait d'une belle saison 2016-2017 avec 19 buts en 53 matchs. Bien sûr, les arrivées très remarquées de Neymar Jr et Kylian Mbappé l'été dernier ne sont pas hors de cause dans cette situation. Et s'il a un temps essayé de nier l'évidence en se disant prêt à relever le défi de la concurrence en début de saison, il faut dire que la réalité lui aura rapidement explosé à la figure.

Moins de temps de jeu et une très nette préférence pour le trio Neymar-Cavani-Mbappé dans les choix du coach parisien, il n'en fallait pas plus pour lui donner le ton.

Alors, pour faire face à sa mise à l'écart, le joueur de 25 ans n'a pas hésité à faire paraître son malaise à Paris, tout en pointant l'espoir d'une meilleure considération.

Un malaise qui après cinq mois a finalement trouvé solution avec son départ pour Londres et les Spurs de Tottenham.

Le coup de gueule de Neymar n'a rien changé

Même si son proche ami et compatriote Neymar s'est offusqué à l'annonce de son départ de la capitale, le sort de Lucas était déjà scellé de longue date. En effet, paramètre non négligeable de l'équation parisienne depuis la fin du Mercato estival, la menace du fair-play financier oblige la direction du club a se séparer de certains éléments de valeur.

Et dès le premier tour d'horizon sur les perspectives de vente au sein du club, le nom du Brésilien était cité. Pas vraiment aussi indispensable que Javier Pastore à qui Unai Eméry n'a cessé de redire qu'il voulait le voir rester au PSG.